Les documents
Document 1

« [...] la Loi [...] explique que les règles, ordonnances, décrets, règlements et proclamations, [...] seront établis et publiés dans les deux langues officielles [...]. »

Source : Paul Laurendeau, « Loi sur les langues officielles (1969) », L'Encyclopédie Canadienne, dernière mise à jour le 17 mai 2019, page consultée le 6 octobre 2020.

Document 2

« [...] L’ancienne bibliothèque Saint-Sulpice devient en 1967 la Bibliothèque nationale du Québec, avec le mandat de conserver et de mettre en valeur les imprimés québécois. Par ailleurs, le réseau des bibliothèques municipales s’améliore notablement[...]. »

Source : Paul-André Linteau et al, Histoire du Québec contemporain. Le Québec depuis 1930, Montréal, Éditions du Boréal, 1989, p. 772.

Document 3 - La Place des Arts, inaugurée en 1963
Description
Source : Henri Rémillard, Photos de la Place des Arts et du théâtre Port-Royal, Montréal (1970), Bibliothèque et Archives nationales du Québec, E6,S7,SS1,D700380-700388. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND).
Document 4

« [...] de nombreux observateurs mettent en lumière le fait que les immigrants récents choisissent l’assimilation au groupe anglophone en envoyant leurs enfants à l’école anglaise à un moment où la chute de la natalité ne permet plus aux Canadiens français de compenser ces transferts linguistiques[...]. »

Source : Paul-André Linteau et al, Histoire du Québec contemporain. Le Québec depuis 1930, Montréal, Éditions du Boréal, 1989, p. 602.

Document 5

« Le yéyé est un courant musical [...]. L'expression est usitée en France et au Québec et vise à désigner, généralement, une musique ou une chanson adaptée d'un succès anglo-saxon, alors très prisée par la jeunesse [...] Elle désigne aussi bien le jeune public amateur de ces airs que leurs non moins jeunes...] interprètes (les yéyés), la connotation dans la bouche des adultes et surtout des intellectuels se voulait à l'origine péjorative et railleuse [...]. »

Source : « Yéyé », Wikipédia, dernière mise à jour le 16 août 2020, page consultée le 6 octobre 2020.

Document 6

« Les commissaires proposent une modification de la Loi sur l’assurance-chômage afin que les femmes puissent bénéficier d’un congé de maternité d’au moins 18 semaines[...] Plusieurs mesures proposées touchent la famille et visent à protéger les femmes en cas de divorce. Les commissaires se positionnent, par exemple, pour la mise en place d’un réseau de garderies financé par le fédéral, et pour une bonification des allocations familiales et des pensions alimentaires. »

Source : Camille Robert, « La commission Bird un tournant pour la condition des femmes au Canada », Le Devoir,  21 octobre 2017.

Document 7

« [...] Le gouvernement Bourassa fait adopter [...] le projet de loi [...] qui consacre le français comme la langue officielle du Québec [...] Le libre choix de la langue d’enseignement est désormais limité: seuls les enfants pouvant témoigner, au moyen de tests, de leur connaissance de l’anglais auront accès à l’école anglaise[...]. »

Source : Paul-André Linteau et al, Histoire du Québec contemporain. Le Québec depuis 1930, Montréal, Éditions du Boréal, 1989, p. 604.

Document 8

Point de vue 1 (Gouvernement du Canada, 1969)

« Pour beaucoup d'Indiens il n'y a qu'une voie, la seule voie qui existait avant la Confédération et qui existe toujours, la voie du statut différent, une voie sans issue qui est cause de pauvreté et de mécontentement. Cette voie, parce qu'elle est séparée, ne peut conduire ni à la participation entière ni à l'égalité. Dans les pages qui suivent, le Gouvernement a exposé dans ses lignes générales une politique qui offre une nouvelle alternative aux Indiens; le Gouvernement est convaincu que cette nouvelle voie sortira graduellement les Indiens de leur statut différent et leur permettra de participer à part entière au développement social, économique et politique de la société canadienne. »

Source : Affaires autochtones et du Nord Canada, « La politique indienne du gouvernement du Canada », Affaires autochtones et du Nord Canada, dernière mise à jour le 15 septembre 2010, page consultée le 6 octobre 2020.

Point de vue 2 (Harold Cardinal, activiste autochtone)

« Le Livre blanc affirme que les bases législatives et constitutionnelles de la discrimination doivent être supprimées. Nous rejetons cette politique. Nous affirmons que la reconnaissance du statut d'Indien est essentielle pour la justice. Il est nécessaire de conserver le statut d'Indien si les Indiens veulent être traités de façon équitable. Pour qu'il y ait justice, il faut que l'histoire, la situation et les droits particuliers des Indiens soient reconnus... La définition légale d'un Indien inscrit doit rester [...]. »

Source :  Harold Cardinal cité dans « Le rassemblement de la colère », Facing History And Ourselves, page consultée le 6 octobre 2020.

Point de vue 3 (Isabelle Picard, ethnologue)

« En 1969, Pierre Elliott Trudeau et son ministre des Affaires indiennes Jean Chrétien ont mis en place un projet de loi portant le nom officiel de « La politique indienne du gouvernement du Canada », aussi appelé le Livre blanc. Ce document proposait notamment l’abolition du statut d’Indien et de tous les droits s’y rattachant [...] Heureusement, ledit projet de loi n’a jamais vu le jour [...]. »

Source : Isabelle Picard, « Petit guide d’assimilation », La Presse+, 19 janvier 2019.

Document 9

« [...] En plus d’être nombreuse, cette génération accorde à la lecture, à l’écoute de la musique, à la fréquentation des spectacles et des expositions plus de temps et d’argent que ne le faisaient ses aînés, et la consommation culturelle fait plus intimement partie de son mode de vie [...]. »

Source : Paul-André Linteau et al, Histoire du Québec contemporain. Le Québec depuis 1930, Montréal, Éditions du Boréal, 1989, p. 770.

Document 10

« Ainsi, lorsque les libéraux se présentèrent pour être réélus en 1976,  de nombreux électeurs anglophones et allophones étaient tellement révoltés par la loi [...] qu’ils abandonnèrent leur allégeance traditionnelle au Parti libéral [...] qui se trouvait en même temps aux prises avec la défection de “nationalistes hésitants”  [...] René Lévesque remporta les élections [...]. »

Source : Peter Gossage et J.I. Little, Une histoire du Québec: entre tradition et modernité, Montréal, Hurtubise, 2015, p. 342.

« Les chefs gouvernementaux et syndicaux s'accordent à dire que le nouveau code du travail, adopté par la législature à sa dernière session, a été l'élément dominant de l’année syndicale [...]. »

Source : Auteur inconnu, « Gouvernement et syndicats sont d’accord : [...], une année de progrès pour l’ouvrier », Le Devoir, 4 septembre, p. 5, en ligne sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec, notice 0005226335.

Description
Source : Auteur inconnu, Grève de Murdochville, Musée de la Gaspésie, Fonds Émile Boudreau, P94/6. Licence : image utilisée avec la permission du Musée de la Gaspésie, tous droits réservés.
Description
Source : Auteur inconnu, Grève de l’amiante, Centre d'archives de la région de Thetford, Fonds Famille Gérard Chamberland (Donateur : Angèle Chamberland). Licence : image utilisée avec la permission du Centre d'archives de la région de Thetford, tous droits réservés.
Description
Source : Michel Giroux, Piquetage du Front commun, Archives de la Confédération des syndicats nationaux, en ligne sur Wikimedia Commons. Licence : Creative Commons (BY-SA).
TAB5----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Document 15
Taux d'activité* des hommes et des femmes âgés de 25 à 54 ans, 1970 à 1980 (%)

*Population active (qui travaille) totale exprimée en pourcentage de la population âgée de 15 ans et plus.

Années Hommes Femmes
197094,942,1
197295,044,8
197494,548,2
197694,552,3
197894,656,2
198094,560,0

Source des données : Statistique Canada, « L’avènement des femmes dans le milieu du travail », Statistique Canada, dernière mise à jour le 17 mai 2018, page consultée le 6 octobre 2020.

«[...] le revenu moyen des hommes a augmenté de 51.4% (4315$) de 1972 à 1977, alors que celui des femmes ne bénéficiait que d’une augmentation de 24.5% (1197$). Si le revenu moyen des femmes représentait, en 1972, 58.3% de celui des hommes, ce rapport ne se situait plus qu’à 47.9%, cinq ans plus tard [...]

Mêmes lorsqu’elles accèdent à des catégories socio-professionnelles fortes, plus prestigieuses (gestion, professions libérales et techniques) [...] elles ont, là aussi, tendance à en occuper les positions les plus faibles [...] leurs conditions salariales dans chacune des catégories professionnelles sont inférieures à celles des hommes [...].»

Source du texte : Francine Descarries-Bélanger, L’école rose… et les cols roses, Laval, Éditions coopératives Albert Saint-Martin, 1980, p. 64 et 65.