Évaluation formative 4 - Dossier documentaire
Document 1
Document 2
« Si l’école doit préparer les garçons à gagner leur vie, ce n’est pas le cas des filles qui doivent, elles, apprendre à bien tenir leur foyer et se « mériter un bon mari ». À [cette] conception de la société canadienne-française correspond ainsi une vision traditionnelle du rôle féminin centrée sur la maternité [...]. »
Source du texte : Marilyne Brisebois, Recherches féministes, vol 30, no2 (2017), en ligne.
Document 3
Document 4
« Pour la première fois, on expose en abondance une grande variété de marchandises à la mode. L’étalage est savamment étudié, l’ambiance est feutrée. L’élégance règne dans ces nouveaux palais de la consommation où l’on peut passer une journée entière à fureter, à se détendre ou à se restaurer... entre quelques achats.
Femmes, hommes et enfants, gens de toutes les conditions sociales, francophones et anglophones de Montréal ou de l’extérieur de la ville, c’est à cette vaste population [qu’ils] s’adressent [...]. »
Source du texte : Centre d’histoire de Montréal, « [...] cathédrales de la modernité », Mémoire des Montréalais, publié le 21 janvier 2016, page consultée le 22 juin 2020.
Document 5
Document 6
« [...] L’école offre des cours publics, le jour et le soir, pour les jeunes filles de Montréal, en techniques culinaires, techniques de coupe, de couture et de confection de chapeaux [...]. »
Source du texte : Collectif Clio, L’histoire des femmes au Québec depuis quatre siècles, Montréal, Éditions Quinze, 1982, p. 316.
Document 7
« [...] C’était particulièrement le cas dans les régions urbaines, où l’industrialisation a contribué aux mauvaises conditions environnementales et sanitaires et à la propagation de maladies infectieuses. [...]. »
Source du texte : Statistique Canada, « Une diversité qui perdure : le mode de vie des enfants au Canada selon les recensements des 100 dernières années, La première moitié du 20e siècle », en ligne, dernière modification le 30 novembre 2015, page consultée le 22 juin 2020.
Document 8
« En 1932, le gouvernement fédéral crée un réseau de camps de travail pour les jeunes hommes célibataires dont il confie la gestion à l’armée. En 1935, 1700 hommes sont logés au camp de Valcartier, dans la région de Québec. En échange des travaux de foresterie et de voirie qu’ils accomplissent, ils reçoivent 0,20 $ par jour, en plus d’être logés et nourris. »
Source du texte : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social.
Document 9
Point de vue 1 (Dr Albert Lesage)
« La mortalité infantile est due, surtout, au lait impur. La tuberculose [...] est due, surtout, au lait impur et contaminé par des vaches tuberculeuses. [...] La pasteurisation consiste à chauffer le lait à 145 degrés Fahrenheit [63 oC] durant une demi-heure, suivie d’un refroidissement rapide à 40 degrés Fahrenheit [4 oC]. Cette courte opération tue tous les germes. »
Source du texte : Albert Lesage, cité dans Albert Lesage, Charles Vézina et John Fraser, Les doyens de nos trois facultés de médecine demandent une loi provinciale pour la pasteurisation obligatoire du lait, 1943, p. 3-5, en ligne sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec, notice 0005012883.
Point de vue 2 (Rémi Huard)
« Le lait pasteurisé qu’on nous sert depuis une couple d’années est un lait altéré par le procédé de la pasteurisation [...]. Il n’est nullement question de demander l'abrogation du règlement du lait qui fut adopté il y a quelques années, pour prévenir la mortalité infantile et les épidémies. Toutefois, [...] il ne peut y avoir de doute sur la supériorité du lait naturel sur le lait pasteurisé, quelque bon qu’il soit. [...] Il y a moyen de fournir aux consommateurs un lait naturel produit dans des conditions prophylactiques [qui préviennent les maladies], si on prend les mesures nécessaires. »
Source du texte : Rémi Huard, « Lait pur ou pasteurisé », Le monde ouvrier, 7 juin 1930, p. 1, en ligne sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec, notice 0005005071.
Point de vue 3 (Dr Charles Vézina)
« Parmi les aliments nécessaires à la nutrition, le lait, de par sa composition est, sans conteste, l’un des plus importants [...] L’idéal serait d’avoir un lait cru [...]. Malheureusement, cet idéal, nous ne pouvons l’obtenir; car, malgré les précautions et la propreté avant et au moment de la traite et à la conservation du lait jusqu’au moment de sa distribution, il arrive presque toujours qu’il est souillé et infecté, par conséquent dangereux à boire. [...] Mais alors, me direz-vous, y a-t-il un moyen qui puisse nous protéger? Certainement : il y a la pasteurisation du lait. »
Source du texte : Charles Vézina, cité dans Albert Lesage, Charles Vézina et John Fraser, Les doyens de nos trois facultés de médecine demandent une loi provinciale pour la pasteurisation obligatoire du lait, 1943, p. 6-7, en ligne sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec, notice 0005012883.
Document 10
« Malgré tout, la qualité de l’eau et les conditions sanitaires s’avèrent souvent pitoyables. [...] »
Source du texte : Nicolas Berdnaz, « Hommage à notre vénérable aqueduc », Archives de la Ville de Montréal, publié le 24 mai 2013, page consultée le 22 juin 2020.
« [...] Elle conférait au gouvernement des pouvoirs d’urgence spéciaux qui lui permettaient de mobiliser toutes nos ressources humaines et matérielles pour la défense du Canada [...] Les hommes et les femmes pouvaient s’engager dans l’armée, servir au sein du gouvernement ou travailler pour des compagnies qui contribuaient à l’effort de guerre [...]. »
Source du texte : Bibliothèque et Archives Canada, Chronologie de la conscription de la deuxième guerre mondiale, en ligne.
« Le gouvernement fédéral tient un plébiscite pan-canadien sur la promesse du premier ministre William Lyon Mackenzie King de ne pas rendre la conscription obligatoire. Les Canadiens votent majoritairement pour désengager King de sa promesse alors qu'au Québec la population s'oppose massivement (72,1 %) au projet de conscription. »
Source du texte : Jean Guy Herman (dir.), « Début d'une deuxième Conférence internationale à Québec », Bilan du siècle, page consultée le 22 juin 2020.
« [...] Le 7 septembre, le Parlement du Canada s'est réuni en session spéciale; le 9 septembre, il accorde son appui à la Grande-Bretagne et à la France et le 10 septembre, le roi George VI annonce que le Canada a déclaré la guerre. »
Source : Anciens Combattants Canada, « Le début de la guerre », en ligne, dernière modification 14 février 2019, page consultée le 22 juin 2020.