1. Section A

Les documents
Description
Source : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).
Description
Source : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).
Description
Source : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).
Description
Source : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).
TAB5----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Document 5
Description
Source : Carte du Québec (Canada), D-Maps.
Document 6

Point de vue 1

« Il convient d’établir dans toute la Province un système général et uniforme d’éducation élémentaire, gratuite, et maintenue entièrement aux frais de l’État, au moyen d’un fonds spécial créé à cet effet. »

Source : Arthur Buies, Lettres sur le Canada, 3e lettre (1867), publiée à compte d’auteur, p. 13, en ligne sur Wikisource.

Point de vue 2

« Le moyen d’améliorer le sort du peuple ne consiste pas précisément à l’instruire, mais à rendre ses maîtres compatissants, charitables et humains. Tant que la religion ne sera pas à la base de l’instruction des mœurs publiques, nous croyons que nous serons longtemps sans pouvoir nous écrier véritablement : maintenant le peuple est libre, il est heureux. »

Source : « Mélanges religieux », 19 janvier 1844, cité dans Denise Lemieux, « Les mélanges religieux », Recherches sociographiques, 1969, vol. 10, no 2-3, p. 223.

Document 7

La rébellion de la rivière Rouge

« En préparation à cet événement, le gouvernement canadien avait envoyé une équipe d’arpenteurs à la rivière Rouge. Elle avait mission de partager le terrain en lots de deux kilomètres carrés qui puissent être attribués aux colons à leur arrivée. Mais conformément à l’usage qu’ils avaient emprunté au Québec, les Métis avaient depuis longtemps loti leur territoire en bandes longues et étroites donnant sur la rivière. Chaque terre faisait front à la rivière de sorte que chaque fermier disposait de quelques arpents de bonne terre et d’un droit de fenaison à l’intérieur. Les Métis craignaient que ce nouveau lotissement canadien ne bouleverse leurs anciennes frontières. »

Source : Rosemary Neering, Louis Riel, Longueuil, Les éditions Julienne, 1977, p. 18.

Les rébellions du Nord-Ouest

« Les protestations du gouvernement de la Compagnie de la Baie d’Hudson furent bientôt suivies de celles des colons qui s’opposèrent résolument à ce que des hommes aussi suspects ouvrent des chemins publics, et pratiquent des arpentages sur leurs terres propres, au nom d’un gouvernement étranger, avec si peu de garanties. »

Source : Louis Riel, L’Amnistie. Mémoire sur les causes des troubles du nord-ouest et sur les négociations qui ont amené leur règlement amiable, Bureau du « Nouveau Monde », 1874, p. 4, en ligne sur Wikisource.

Document 8

« Depuis les premiers jours de son existence, toutes les tendances de l’Institut avaient été essentiellement libérales. Le programme du libéralisme moderne était le sien. Ce programme se résumait dans les mots : Tolérance et liberté de penser. [...] Il n’était encore venu à l’idée de personne dans l’Institut, de limiter le champ de l’étude, de circonscrire le domaine de l’intelligence, d’essayer de bâillonner la pensée, et d’introduire la censure des livres dans une association d’hommes indépendants et libres. »

Source : Louis-Antoine Dessaulles, Discours sur l’Institut canadien (1862), Montréal, Les Presses du journal Le Pays, 1863, p. 6, en ligne sur Wikisource.

Document 9 : Inauguration du chemin de fer qui relie Montréal à Saint-Jérôme en 1876
Description
Source : Auteur inconnu, « Inauguration du chemin de fer Q.M.O. & G. de Montréal à Saint-Jérôme », L’Opinion publique, vol. 7, no 41 (26 octobre 1876), p. 490, en ligne sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
Document 10

« Le statut de minorité des Canadiens français dans l’État canadien, résultat de la Conquête, permet à la petite bourgeoisie et au clergé de définir le Canada français comme un groupe ethnique menacé de l’extérieur et qui ne peut survivre que par une cohésion totale derrière ses élites. »

Source : Jean-Paul Bernard, Les Rouges. Libéralisme, nationalisme et anticléricalisme au milieu du 19e siècle, Montréal, Presses Universitaires du Québec, 1971, p. 321.

Document 11

« [Ils] concevaient l’Église comme l’institution dominante dans la société. La politique devait être soumise aux principes moraux de l’Église et, par conséquent, les membres du clergé étaient parfaitement justifiés en intervenant dans la vie politique. »

Source : Jean-François Cardin et al., Histoire du Canada. Espaces et différences. Québec, Presses Universitaires de Laval, 1996, p. 210.

Document 12
Description
Source des données : Yves Roby, Histoire d’un rêve brisé? Les Canadiens français aux États-Unis, Sillery, Septentrion, 2007, p. 13.
Source de la carte : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).
Document 13

« Une fois le projet missionnaire bien organisé et financé, les prêtres se lancent à l’assaut des “terres infidèles” d’Abitibi-Témiscamingue. Ils ne sont pourtant pas seuls pour réussir dans leur entreprise : des hommes sont engagés pour les transporter en canot d’écorce sur les voies d’eau de la région. Ils ont en outre à composer avec la présence antérieure de nombreux voyageurs canadiens au service des compagnies pelletières, qui ont eux-mêmes leurs propres rapports au catholicisme. »

Source : Guillaume Marcotte, « Intempérance et piété chrétienne : les voyageurs canadiens et l’implantation des missions catholiques chez les Autochtones d’Abitibi-Témiscamingue, 1836-1863 », Rabaska, no 12 (2014). p. 66, en ligne sur Érudit.

Document 14

« Les Canadiens français ne formaient pas un peuple de défricheurs. Jusqu’au début du 19e siècle ils avaient peuplé, défriché au rythme de leur croissance démographique les basses terres du Saint-Laurent. C’était là leur domaine. Une paroisse en engendrait une autre. Mais bientôt, la zone seigneuriale avait été saturée de population. Au lieu de se lancer à la conquête des nouveaux espaces, on avait accentué la subdivision des fermes. De sorte que l’épuisement des terres et la rareté croissante du sol cultivable avaient projeté de force l’habitant en dehors de son domaine. [...] Partir ou laisser partir ses fils, telle était désormais la seule issue. »

Source : Fernand Ouellet, Histoire économique et sociale du Québec (1760-1850), Montréal, Fides, 1966. p. 481-482.

« Nous voulons aussi que l’éducation de la femme soit plus pratique et plus conforme à la tâche qui lui incombe souvent de remplacer le père de famille. Afin d’obtenir ce résultat, nous allons donner des conférences sur les sujets suivants : la situation de la femme dans cette province au point de vue légal; les rudiments essen­tiels des affaires de banques et autres; la connaissance des documents et écrits qu’elle est souvent appelée à signer, et qui la livrent inconsciente au premier venu ayant réussi à capter sa confiance, etc. »

Source : Auteur inconnu, « [...] », Le coin du feu, janvier 1894, p. 7, en ligne sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec.

« À une époque où les femmes n’ont le droit de vote ni à l’échelon provincial ni à l’échelon fédéral, le Conseil national des femmes du Canada (CNFC) espère devenir un “parlement des femmes”, soit un conseil au sein duquel les points de vue des femmes peuvent être présentés et débattus, tout en esquivant les pièges de la partisanerie politique masculine. »

Source : Veronica Strong-Bao et Diane Macdonald, « Conseil national des femmes du Canada », L’Encyclopédie canadienne, dernière mise à jour le 2 août 2016, page consultée le 26 octobre 2020.

Description
Source : William Notman, Salle commune des enfants, Hôpital Royal Victoria (1894), Musée McCord, II-105910.1. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND).

Congrégations dédiées à l’enseignement fondées au Québec

Description
Source : Auteur inconnu, Prospectus du pensionnat Notre-Dame-de-Bellevue (vers 1890), Archives Congrégation de N.-D. Licence : utilisée avec la permission des Archives de la Congrégation de N.-D.
TAB4----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
TAB5----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------