2. Empreinte écologique (STE)

Le milieu dans lequel cohabite différentes populations a une limite dans sa capacité à fournir les ressources nécessaires. Ainsi, on considère que chaque individu peut bénéficier d’une surface de terre et d’une quantité d’eau limitée pour ne pas nuire aux autres espèces. Cette surface, c’est l’espace occupé par l’individu, mais aussi l’espace nécessaire pour produire ces biens et pour éliminer les déchets qu’il génère. L’estimation de cette surface, c’est l’empreinte écologique.


Formule

Empreinte écologique = Surface occupée + Surface utilisée pour produire les ressources  + Surface nécessaire pour éliminer les déchets


L’empreinte écologique d’une population dépend donc de plusieurs facteurs. Par exemple, la consommation de biens produits localement engendre une empreinte écologique inférieure à la consommation des mêmes biens produits à l’international. La combustion de combustibles fossiles pour le transport, l’utilisation de transports en commun ou les distances à parcourir sont des facteurs qui peuvent influencer l’empreinte écologique d’un individu. Comme on l’a vu, la perte d’énergie d’un niveau trophique à un autre fait qu’on peut réduire son empreinte écologique en consommant davantage de produits provenant des premiers niveaux trophiques (végétaux, légumineuses, poulet) que des consommateurs secondaires ou tertiaires (truite, thon, saumon ). La surconsommation de biens matériels comme des vêtements, des appareils électroniques, téléphones portables, consoles de jeu ou ordinateurs, qui évoluent à une vitesse folle et qui deviennent périmés avant d'atteindre leur fin de vie sont des exemples de facteurs qui causent une augmentation de l'empreinte écologique. En vérité, on évalue l'empreinte écologique à l'aide de six facteurs. 

 

Facteurs
Zone de pâturage
Produit de la forêt et produit du bois
Surface de pêche

Facteurs
Terres agricoles
Zone forestière capable d'éliminer le gaz carbonique produit
Terrain construit

Voici quelques chiffres provenant du Global Footprint Network qui donnent une idée de la situation telle qu'elle se présentait en 2014. On estimait à ce moment-là que l’empreinte écologique maximale moyenne pour l’ensemble de la population mondiale est de 1,68 hectares globaux par personne. Or, au Canada, on estime que l’empreinte écologique est de l’ordre de 7,86 hectares globaux par personne. Mondialement, on estime que l’empreinte écologique est de 2,84 hectares globaux par personne. Globalement, on utilise donc plus de ressources que la Terre ne peut en produire. Un hectare global représente 10 000 m2, ce qui représente un peu plus de deux terrains de football. Selon ces données, on aurait besoin de 1,69 planète Terre pour fournir assez de ressources pour satisfaire les besoins mondiaux liés à la consommation humaine. 

Comme nous sommes conscients globalement de l'impact que nous avons sur la planète, on peut s'attendre à ce que la situation canadienne se soit améliorée après 2014. Pourtant, on constate que ce n'est pas tellement le cas. En 2017, l'empreinte écologique moyenne canadienne était passée à 8,08 hectares globaux par personne. 


Description


Pour calculer ton empreinte écologique, tu peux remplir le questionnaire du ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. 

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