M13S1_RE
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2. Communauté
2.1 Qu'est-ce qu'une communauté ?
Une communauté, c'est le regroupement des différentes populations qui vivent dans un milieu et les interactions que ces populations entretiennent entre elles. Ainsi, les arbres (baobabs, acacias...), les arbustes, les grands herbivores (éléphants, girafes...), les herbivores moyens (zèbres, antilopes, gnous...) et les plus petits, les insectes, les prédateurs de toutes tailles (lions, hyènes, suricates...) qui habitent un milieu forment une communauté.
2.2 Qu'est-ce que la biodiversité?
La biodiversité, c'est la diversité et la proportion des différentes espèces que contient une communauté. On dit qu'une biodiversité est riche (forêt tropicale, récifs coraliens) lorsque le milieu comporte une grande variété d'espèces et que celles-ci sont représentées en grand nombre dans une communauté. Le nombre d'espèces présentes ne définit donc pas seule la richesse de la biodiversité d'un milieu. Cette représentation de chaque espèce s'appelle l'abondance relative. Il s'agit du nombre d'individus d'une espèce sur le nombre d'individus total de la communauté.

Exemple de calcul :
2.3 Les interactions entre les espèces
Évidement, les populations interagissent entre eux dans une communauté. Ainsi, le renard chasse le lièvre, la guêpe fait son nid dans l'arbre et l'abeille pollinise la fleur. Ces interactions sont parfois bénéfiques, parfois néfastes pour une espèce et l'étude de ces interaction nous permet de mieux comprendre l'impact que peut avoir un geste anodin en apparence comme l'épandage de pesticides ou l'introduction d'une nouvelle espèce dans un milieu.
2.3.1 La symbiose
La symbiose est une relation dans laquelle la survie des espèces concernées dépend de la relation qu'elle entretiennent. L'homme entretien une relation symbiotique avec une multitude de microorganismes, des bactéries, qui vivent dans les muqueuses du corps, et plus spécifiquement, dans l'intestin. Si les bactéries aident à la digestion et, surtout, créent une compétition pour déloger certaines bactéries nuisibles comme E. coli, elles profitent aussi de l'homme pour se nourrir. Le yogourt possède des bactéries comme Bifidobacterium lactis, les fameuses cultures probiotiques, qui peuvent aider à la digestion. Les vaches profitent aussi d'une relation symbiotique avec des microorganismes pour leur permettre de digérer la cellulose contenue dans le foin qu'elles mangent.
2.3.2 Le mutualisme
Le mutualisme est une relation entre deux espèces qui est bénéfique pour chacune des espèces. Ainsi, même si le soutien n'est pas vital, leur relation amène un avantage (nourriture, protection, transport) pour chacune des espèces. Un exemple de mutualisme est la relation entre la pivoine et les fourmis. Ainsi, les pivoines utilisent les fourmis pour les protéger des pucerons et les fourmis se nourrissent du nectar des pivoines. La relation est donc bénéfique pour les deux espèces, mais elles peuvent tout de même survivre l'une sans l'autre.
2.3.3 Le commensalisme
Le commensalisme est une relation qui amène un bénéfice à une espèce, mais qui n'a aucune importance sur l'autre. Ainsi, les oiseaux ou les guêpes profitent de la protection des arbres pour faire leurs nids, mais cette relation n'a aucun impact sur l'arbre qui les abrite. L'espèce qui profite de la relation est appelée le commensal.
2.3.4 Le parasitisme
Le parasitisme est une relation dans laquelle le parasite survit au détriment de son hôte. Généralement, le parasite ne tue pas son hôte, se contentant de l'affaiblir, de le rendre malade. On peut parler de bactéries, de champignons, de vers ou d'insectes. Les lamproies, par exemple, sont des vertébrés de forme allongée semblables à une anguille qui s'attachent aux poissons et s'alimentent de leurs liquides biologiques. On peut aussi parler de l'agrile du frêne, de la scolyte de l'orme ou de la tordeuse d'épinette, des insectes qui s'attaquent aux arbres. Les apiculteurs sont aussi aux prises avec un acarien parasite, le Varroa destructor, qui s'attaque aux colonies d'abeilles.
2.3.5 La prédation
Le prédation survient lorsqu'une espèce, le prédateur, se nourrit d'une autre, la proie. On parle ici autant du lièvre qui mange une laitue que d'un harfang des neiges qui mange un rongeur. C'est donc une relation bénéfique pour le prédateur, mais nuisible pour la proie qui ne meure pas nécessairement. Ainsi, la girafe ne tue pas l'arbre duquel elle mange les feuilles, mais il n'en reste pas moins que cette relation est nuisible pour l'arbre.
2.3.6 La compétition
On parle de compétition dans un milieu dans lequel les ressources sont limitées et forcent les espèces à lutter les unes contre les autres pour en bénéficier. La compétition peut être intraspécifique, c'est-à-dire qu'elle se produit entre des individus de la même espèce, ou interspécifique, soit entre deux individus de deux espèces différentes. Les organismes peuvent lutter pour la nourriture, pour l'eau, pour le territoire, pour les nutriments du sol ou la lumière du Soleil ou même pour une femelle.