2. La société civile et les mouvements sociaux

Décrire la société civile et ses revendications sociales de 1980 à nos jours.
Les revendications de la société civile au tournant du 21e siècle
Vérifie tes connaissances - Société civile

Question 1 - Dégager des différences et des similitudes

Les documents 1 à 3 présentent la position de trois acteurs sur les revendications étudiantes. Nomme l’acteur qui présente une position différente et compare sa position à celle des deux autres acteurs.

Les documents

Extrait d’un article de journal publié en 2012 qui présente la position de l'économiste Jean-Martin Aussant

« ”J’ai toujours trouvé que mettre une barrière économique aux études n’était pas une bonne idée.” [Jean-Martin Aussant] croit non seulement au principe, mais aussi à la rentabilité de la gratuité sur tous les plans, notamment au niveau économique. “Les cerveaux, ce sont des ressources renouvelables, explique-t-il. Il faut investir massivement dans l’éducation. L’éducation stimule l’innovation et la productivité.” »

Source : Christophe Perron-Martel, « La gratuité scolaire, un choix rentable », Quartier libre, 28 novembre 2012, en ligne sur Quartier libre.

Extrait d’un article de revue publié en 2014

« Le principal argument qui est avancé en faveur de l’abolition des droits de scolarité est que ce serait un moyen de renforcer l’accès aux études universitaires au Québec. Nul doute que cette idée est généreuse. Mais si on analyse ses conséquences de plus près, il est difficile de conclure que ce soit une bonne idée. La gratuité scolaire à l’université serait inéquitable, coûteuse, inefficace et déresponsabilisante. »

Source : Pierre Fortin, « Contre la gratuité scolaire à l’université », L’actualité, 9 septembre 2014, en ligne sur L’actualité.

Extrait d’une publication par l’Institut économique de Montréal publiée en 2018

« L’éducation n’est pas gratuite. L’État y consacre des milliards chaque année, à même les taxes et impôts payés par l’ensemble des contribuables. L’abolition des différents droits et frais que les étudiants doivent payer serait coûteuse, inefficace et inéquitable. Elle enverrait aussi un mauvais signal quant au coût et à la valeur de l’éducation supérieure dans une province qui accuse déjà un retard en la matière. »

Source : Alexandre Moreau et Miguel Ouellette, « Éducation supérieure : le vrai coût de la “gratuité” », Institut économique de Montréal, dernière mise à jour le 16 août 2018, page consultée le 16 mars 2021.

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Cahier de traces