Les documents
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Source : Auguste Trichon, Une scène d'hiver (1875), Musée McCord, C572_A.06.581.1. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND).
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Source : Notman & Sandham, Philip S. Ross et sa famille, Montréal (1876) Musée McCord, II-41409.1. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND).
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Source : Anonyme, Mocassins (Innus ou Naskapis) (1865-1930), Musée McCord, M974.57.1-2.1. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND).
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Source : J.E. Livernois, Reproduction photographique d'un dessin de la maison du seigneur à l'Île aux Grues (vers 1880), Bibliothèque et Archives nationales du Québec, P560,S2,D2,P10302. Licence : domaine public.
Description
Source : Annie G. McDougall, Trois femmes faisant les foins, Drummondville, QC (vers 1900), Musée McCord, MP-1974.129.98. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND).
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Document 6

« Les épouses demeurent régies par le principe de l’incapacité juridique pendant leur mariage. [...] Les cours de justice préfèrent maintenir le principe de la puissance maritale en obligeant les femmes à quêter la permission préalable de leur mari avant de disposer de leurs propres biens. Cette incapacité légale pose de lourds problèmes aux femmes qui sont impliquées dans des œuvres de charité. Leurs maris doivent sans cesse signer pour elles : on comprend l’absurdité d’une telle situation! »

Source : Collectif Clio, L’histoire des femmes au Québec depuis quatre siècles, Montréal, Quinze, 1982, p. 153.

Document 7

Il s’agit du processus de fabrication de produits manufacturés à l’aide de techniques permettant une forte productivité du travail et regroupant les travailleurs dans des usines avec des horaires fixes et une réglementation stricte.

Source : Service national du RÉCIT, domaine  de l’univers social.

Document 8

Point de vue 1

« 1. Ne lisez aucun livre dont la doctrine et la morale ne soient pas approuvées par l'Église. Au besoin, consultez là-dessus vos pasteurs. Car le choix des bons livres est pour vous tous une chose sérieuse et difficile à faire. [...]

3. Si vous faites partie de quelque Institut Littéraire, regardez-vous comme strictement obligés de ne pas permettre qu’il s’y introduise des livres contraires à la foi et aux mœurs.

4. Que si déjà de mauvais ouvrages se trouvent dans la bibliothèque de tel Institut, vous devez en conscience faire tous vos efforts pour les faire disparaître, en usant par exemple de toute votre influence et en vous unissant à tous ceux qui tiendraient comme vous aux bons principes, pour que ces mauvais livres soient jetés au feu. »

Source : Mgr Ignace Bourget, Lettres pastorales de Mgr. l'évêque de Montréal contre les erreurs du temps, Montréal, Plinguet & Laplante, 1858, p. 9, en ligne sur Archive.org.

Point de vue 2

« Il n’est pas au monde une bibliothèque qui mérite ce nom d’où on ait exclus tous les livres condamnés par l’Index, et l’on ne met pas partout ceux qui les possèdent sous le coup des censures. Est-ce qu’il est possible, raisonnable même, de tenir des hommes faits qui veulent s’instruire sous la même tutelle que les élèves d’un collège?

Il y a deux manières d’envisager l’Index des livres; l’une étroite et bornée [...],  l’autre plus libérale et plus éclairée, qui ne regarde pas comme nécessairement désastreuse pour l’intelligence la lecture d’un livre condamné. »

Source : Service national du RÉCIT, domaine  de l’univers social.

Document 9
Description
Source des données : Yolande Lavoie, « Les mouvements migratoires des Canadiens entre leur pays et les États-Unis au XIXe et au XXe siècles », dans Hubert Charbonneau, La population du Québec : études rétrospectives, Montréal, Boréal Express, 1973, p. 78.
Document 10

Extrait 1

« On voit avec consolation la religion refleurir et comme triompher dans cette province. On dirait que les troubles politiques qui ont donné tant d’appréhension et causé de si vives alarmes parmi le peuple, n’ont été que des brouillards qui ont servi à donner un plus grand calme et une plus grande ferveur à l’Église du Canada. »

Source : « Religieuse de l’hôpital général de Québec à une religieuse de France », 1842, cité dans René Hardy, « L’activité sociale du curé de Notre-Dame de Québec : aperçu de l’influence du clergé au milieu du XIXe siècle », dans Histoire sociale, III, 6, novembre 1970, p. 6.

Extrait 2

« N’est-il pas étonnant, et je ne le vois point tous les dimanches sans avoir le cœur percé de douleurs, n’est-il pas affligeant de voir si peu de monde tous les dimanches à l’office, soir et matin ; l’église est petite et elle n’est pas remplie à moitié. L’été, dit-on, il y fait trop chaud ; l’hiver, il y fait trop froid : fausse excuse. Ce n’est pas l’intempérie des saisons qui vous arrête, c’est l’indifférence de votre cœur pour Dieu, c’est que vous n’avez point de religion, c’est que vous ne pensez point à votre salut [...]. »

Source : Jean-Olivier Briand, « Mandement à l’occasion de l’élection d’un coadjuteur », 1771, cité dans H. Tètu et C.-O. Gagnon, Mandements, lettres pastorales et circulaires des évêques de Québec, vol. II,  Québec, A. Côté et Cie., 1888, p. 243, en ligne sur Google Books.

Document 11

Attirées par le travail, les populations rurales quittent la campagne pour la ville. Cela entraîne d’importants changements sociaux qui ont un impact majeur sur la vie des familles : le travail et les rapports sociaux changent.

Source : Service national du RÉCIT, domaine  de l’univers social.

Document 12
Carte 1
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Carte 2
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Témoignage d’Olivier David Benoit, cordonnier à Montréal

« Il existe dans les manufactures très peu de cordonniers pouvant faire une paire de chaussures [...]. En règle générale, tous les employés qui travaillent dans les manufactures, surtout les grandes manufactures, ne sont capable de faire qu’un seul ouvrage [...] parce qu’aujourd’hui les machines perfectionnées ont remplacé la main d’oeuvre. »

Source : James Armstrong, Commission Royale d’Enquête sur les rapports qui existent entre le apital et le travail au Canada, Ottawa, A. Senécal, 1889, p. 408, en ligne sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec, notice 0000599736.

Description
Source : John Henry Walker, [...] (1880), Musée McCord, C572_M930.50.5.262. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND).

Traduction

1780 : 2 paires (de soulier) par jour.

La vieille méthode.

Situé à l’embouchure de la rivière Nelson, aux abords de la baie d’Hudson, York Factory a été l’un des postes de traite les plus importants de la Compagnie de la Baie d’Hudson et son entrepôt principal. Il assurait le lien entre l’Europe et les ressources en fourrures de l’intérieur des terres. De plus, des tribus autochtones installées aux abords de York Factory ont longtemps assuré l’approvisionnement de la Compagnie en pelleteries en échange de marchandises européennes (fusils, poudre à fusil, couvertures, marmites, eau-de-vie, etc.).

Source : Service national du RÉCIT, domaine de l'univers social.

Description
Source : John Henry Walker, Intérieur d’un atelier (1850-1885), Musée McCord, M930.50.5.262. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND).
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Document 17
Description
Source : William Notman, Scies circulaires, (1872), Musée McCord, I-78898. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND).

« Les bûcherons abattent les arbres. Puis, ils coupent les billots de bois afin de les rendre carrés. En raison de cette technique de coupe, près du quart du billot est gaspillé. Alors, pourquoi vouloir obtenir cette forme? Celle-ci est nécessaire pour empiler les morceaux de bois à l’intérieur des bateaux pour leur livraison en Grande-Bretagne. »

Source : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social.