M8SX_RE
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2. L'origine des aurores
2.1 Les vents solaires
Sur le Soleil, les tempêtes sont violentes et fréquentes. Lors de ces tempêtes animées par des réactions nucléaires, des particules sont émises et projetées dans l'espace. C'est ce qu'on appelle les vents solaires. Ces particules sont dangereusement radioactives. Si elles atteignaient la surface de la Terre, non-seulement elles seraient dangereuses pour les réseaux d'électricité et de télécommunication, mais elles le seraient aussi pour nous et pour toute forme de vie sur Terre. Heureusement, notre planète possède deux éléments qui s'unissent nous protéger des vents solaires.
2.1.1 La magnétosphère
La Terre est un aimant et comme tous les aimants, elle possède un champ magnétique. La majorité des particules libérées par le Soleil est déviée de sa trajectoire par ce bouclier naturel. C'est exactement ce qui explique la rareté du phénomène. Il faut donc des vents solaires particulièrement violents pour pouvoir observer des aurores polaires. Ici, nous distinguerons trois termes. Ainsi, les aurores polaires comprennent les aurores boréales, au Nord, et les aurores australes, au Sud. Pourquoi observe-t-on seulement les aurores près des pôles ?
En réalité, les vents solaires sont déviés sur le champ magnétique de la Terre et ce champ magnétique a une forme particulière.
2.1.2 L'atmosphère
Les aurores polaires se produisent en haute atmosphère. Les particules des vents solaires émettent des rayonnements qui ionisent les molécules de gaz qui émettent de la lumière. La couleur des aurores dépend en réalité des gaz ionisés, et donc, de l'altitude à laquelle se produit le phénomène.
2.2 Lorsque les vents sont trop forts
En 1989, une importante tempête solaire a causé des orages magnétiques et a causé une panne électrique majeure au Québec qui a duré 9 heures. En effet, les fluctuations engendrées par l'orage magnétique ont créé des bris importants au réseau, provoqué l'arrêt d'urgence du complexe de la Baie-James et coupé le courant dans les cinq lignes reliant le réseau de la Baie-James au reste du Québec. En à peine 25 secondes, c'est tout le réseau qui, incapable de faire face à une telle perte de puissance, s'est simplement arrêté.