Lors d'un déversement de produits potentiellement nocifs pour l'environnement ou pour la santé, il faut agir vite et il faut agir au bon endroit. Un problème peut être moins grave si on s'en occupe à temps. Le parcours et la vitesse de déplacement des eaux de pluie ou des eaux souterraines dépendent évidement de la quantité et du type de précipitation (pluie, neige...), mais aussi du type de sol et du relief de celui-ci. L'eau s'infiltre plus difficilement dans un sol argileux que dans un sol sablonneux. Comme on l'a vu, la densité de la végétation peut aussi jouer un rôle important puisque certains végétaux ont une tendance naturelle à absorber certains contaminants. Les marécages et les tourbières jouent d'ailleurs un rôle important dans le filtrage des eaux potentiellement contaminées. Pourtant, ces zones sont souvent asséchées par l'homme pour avoir des zones de constructions résidentielles en bordure des cours d'eau.
Lorsqu'il y a déversement, on peut suivre celui-ci si on connait le sens de l'écoulement de l'eau vers les ruisseaux, les lacs et les rivières si on connait le bassin versant dans lequel il a eu lieu. Ce dernier représente l'ensemble des affluents qu'ils soient des ruisseaux, des rivières ou des lacs qui s'écoulent dans le même réseau hydrographique. Le bassin versant recoupe aussi les eaux souterraines reliées à son réseau. Ainsi, que ce soit sur terre ou sous terre, l'eau s'écoule d'un point de haute altitude (amont) à un point de basse altitude (aval). Prenons l'exemple du bassin versant de la rivière Yamaska en Montérégie. Celui-ci regroupe 91 municipalités qui abritent plus de 366 000 personnes. Plus de la moitié de ses 4843 km2 est constituée de terres agricoles. On y trouve aussi des villes plus populeuses et ayant une activité industrielle comme St-Hyacinthe ou Granby. Le réseau a un dénivelé de plus de 870 m sur toute sa longueur. Prenant sa source dans les Appalaches au sud, il traverse les sols fertiles des Basses-Terres-du-St-Laurent pour rejoindre le fleuve St-Laurent en aval de Sorel-Tracy. .
Si on a pris l'exemple de la rivière Yamaska, c'est qu'elle est l'une des rivières les plus contaminées au Québec. En effet, sa proximité avec des terres agricoles sur quasi toute sa longueur en fait une rivière à risque pour toute la contamination associée à ce secteur d'activité. Pour mieux comprendre la dynamique d'un bassin versant, répondez aux questions suivantes :
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