4. Les migrations

4.2. L'exode rural et l'urbanisation

Anecdote  Identifier des mouvements migratoires à l’intérieur du Québec au 19e siècle. 

Les immigrants venus d’Europe ne sont pas les seuls à s’établir en milieu urbain. Alors que l’industrialisation s’accélère, les campagnes québécoises se vident d’une partie de leurs habitants pour grossir les rangs de la classe ouvrière en ville. Cet exode rural est en partie causé par la crise agricole qui a affecté la vallée du Saint-Laurent dans les années 1830. Le territoire agricole est surpeuplé, ses terres morcelées et ses sols épuisés. L’agriculture est à bout de souffle et beaucoup choisissent de partir tenter leur chance dans les villes, surtout à Montréal, à Québec et à Trois-Rivières.

Pour loger cette population, des promoteurs immobiliers construisent rapidement des logements de piètre qualité, bâtis près des usines. La construction de ces logements mène à la formation de quartiers ouvriers, ce qui agrandit la superficie des villes.

Description
Source : Henri Julien, « Une scène de déménagement, à Montréal, le 1er mai », L'Opinion publique, vol. 7, no 20, 18 mai 1876, p. 229, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, notice 0002743662. Licence : domaine public.
Portrait démographique
Description

Source des données : P.-A. Linteau, R. Durocher et C. Robert, Histoire du Québec contemporain, tome 1: De la Confédération à la crise (1867-1930), Montréal, Boréal, 1989, p. 49 et 54.

Cahier de traces

Résume l’information pertinente de la section 4.2 dans la partie verte du tableau.