3. Le Canada et la Première Guerre mondiale

3.3. Les conséquences de la Première Guerre mondiale au Canada

Comprendre les impacts de la Première Guerre mondiale sur la société canadienne.
Question 8 - Déterminer des causes et des conséquences

Quelles sont les conséquences de l’entrée en guerre du Canada? Détermine une conséquence et résume l’information pour chacun des documents ci-dessous.

Extrait d’un texte de synthèse

Pendant le conflit, les Canadiennes deviennent de plus en plus nombreuses à occuper un emploi puisque leur contribution est nécessaire afin de remplacer les hommes enrôlés dans l’armée. Elles sont notamment appelées à travailler dans les usines d’armement et de munitions. Lorsque la guerre prend fin, la production d’armes ralentit et les soldats rentrés du front retournent au travail. La contribution des femmes n’étant plus considérée essentielle, un grand nombre d’entre elles sont encouragées à quitter le marché du travail pour se consacrer de nouveau aux tâches du foyer.

Source : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social.

Description
Source : Ministère de la défense nationale, Manufacture de la compagnie Northern Electric Co. Ltd. (1916), Bibliothèque et Archives Canada, PA-024627, MIKAN 3623032. Licence : domaine public.

Extrait d’un texte de synthèse

« La CIM [Commission impériale des munitions] construisait des navires et des avions et aménageait des terrains d’aviation pour un imposant programme d’entraînement des pilotes. À la fin de la guerre, ses 600 usines avaient achevé 103 navires de la marine, 2600 avions d’entraînement et 30 hydravions à coque. Quand la CIM cessa ses opérations en 1919, elle était le plus grand employeur civil du Canada, avec plus de 290 000 employés. »

Source : Musée canadien de la guerre, « Finances et production de guerre », en ligne sur museedelaguerre.ca page consultée le 31 octobre 2019. Licence : extrait utilisé avec la permission du Musée canadien de la guerre, tous droits réservés.

Extrait d’un article de journal publié en 1919

« Voilà maintenant plus d’une année que l'armistice a été signé et que la guerre a pris fin, mais, contrairement aux prévisions presque unanimement énoncées au moment de la  cessation des hostilités, le coût de la vie, au lieu de diminuer graduellement, ne fait que monter de plus en plus. [...]

L'augmentation de la dette nationale — Tous les peuples qui ont pris part au conflit, à l’exception peut-être des États-Unis, ont augmenté leur dette nationale dans des  proportions fabuleuses. Celle du Canada passé d'un peu plus de $800,000,000 à deux milliards et il faut que [...] les intérêts de cette dette se paient par des  taxes directes ou indirectes qui font monter les prix des articles imposés et, par suite, celui du coût de la vie en général. »

Source : Auteur inconnu, « La cherté de la vie », Le Clairon, 21 novembre 1919, p. 2 et 5, en ligne sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec, notice 0000165382.

Description
Source : Auteur inconnu, Femmes et enfants prisonniers au camp d'internement de Spirit Lake, en Abitibi (entre 1915 et 1917), Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 4628433. Licence : domaine public.

Extrait d’un texte de synthèse

De 1914 à 1920, un total de 8 579 personnes sont détenues dans les 24 camps d’internement canadiens en vertu de la Loi des mesures de guerre. Ces camps sont destinés aux prisonniers de guerre ainsi qu’aux personnes considérées suspectes parce qu’elles sont originaires de pays en guerre avec le Canada, comme l’Autriche-Hongrie ou l’Allemagne.

Source : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social.

Extrait d’un sermon prononcé en 1914 par Monseigneur Joseph-Médard Émard, évêque de Valleyfield

« Un immense voile s’étend épais sur une partie notable du monde, couvrant des misères sans nom : que de larmes, que d’angoisses; que de foyers, heu­reux naguère, maintenant plongés dans la tristesse et le deuil. Pauvres mères, malheureuses épouses, petits orphelins, que votre douleur est navrante! Aucune consolation humaine ne saurait l’atteindre dans ce dé­luge de maux qui submerge tant de familles. » 

Source : Mgr. J.-M. Emard, « La guerre : Sermon prononcé à Rigaud à l’occasion du vingt-cinquième pèlerinage conduit par les clercs de Saint-Viateur à Notre-Dame de Lourdes », 16 août 1914, dans Œuvres pastorales de Mgr. J.-M. Emard, tome IV, Paris, Pierre Téqui, 1922, p. 41-42, en ligne sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec, notice 0000324637.

Description
Source des données : Auteur inconnu, « Le coût de la guerre au Canada », Musée canadien de la guerre, page consultée le 10 avril 2020, en ligne sur museedelaguerre.ca.

Une épidémie de grippe se propage au Canada à la fin de l’année 1918 entre autres par le biais des soldats rapatriés au pays qui sont porteurs de la maladie. Cette grippe particulièrement virulente fait 50 000 victimes au Canada.

Extrait d’un article de journal publié en 1918

« Une épidémie que l'on désigne sous le nom de grippe espagnole exerce actuellement de terribles ravages dans nos Cantons de l'Est. Dès le printemps dernier, on signalait une maladie étrange qui faisait beaucoup de victimes en Espagne. [...] Les camps militaires sont particulièrement affectés, et l’on estimait à plus de vingt mille le nombre des soldats souffrant de la grippe. La maladie présente toujours un caractère grave, et le chiffre des mortalités devient inquiétant. »

Source : Joseph Barnard, « La Grippe Espagnole - Une alarmante épidémie », Le Bien Public, 26 septembre 1918, p.1, en ligne sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec, notice 0000164337.

Cahier de traces

Cahier de traces

Résume l’information pertinente de la section 3 « Le Canada et la Première Guerre mondiale » dans la partie verte du tableau.