M15S1_RE

Site: Moodle CSSRDN
Cours: Science 4e secondaire (ST / STE) - 2023-2024
Livre: M15S1_RE
Imprimé par: Visiteur anonyme
Date: vendredi 18 juillet 2025, 03:28

Description

Tu dois parcourir l'ensemble des chapitres de ce cahier de  ressources pour bien te préparer au test de validation de cette station.

1. La salinité de la mer

1.1. D'où vient le sel de la mer ?


L'eau de la mer est salée, c'est-à-dire qu'elle contient une quantité importante de sel et de minéraux dissous (concentration au-dessus de 10%). Comme vous le savez, l'eau s'évapore, puis retombe sous forme de pluie, de neige, de grêle, etc. Toute cette eau retourne ensuite à la mer via les fleuves, les rivières, les ruisseaux ou la nappe phréatique (eaux souterraines). C'est précisément par ce procédé de ruissellement que l'eau entre en contact avec le sol et l'ensemble des minéraux qu'elle contient. Ceux qui sont hydrosolubles se dissolvent et se rendent ainsi à la mer en suivant les cours d'eau. 

Dans des périodes de crues (fonte des neiges ici, mais aussi la période de la mousson dans la région de l'Inde par exemple), l'eau est en quantité si abondante qu'elle remue les boues et les sédiments du fond des cours d'eau et ce brassage peut augmenter la quantité de minéraux dissous. 

L'océan a aussi ses propres sources de sels. En effet, dans les profondeurs océaniques se cachent des sources hydrothermales qui soulèvent des gaz, des minéraux et de la chaleur vers la surface. Elles sont habituellement situées près des dorsales océaniques, zone située entre deux plaques tectoniques océaniques où l'activité volcanique est plus grande. 

Pourtant, ce ne sont pas les facteurs principaux qui peuvent influencer la salinité de l'eau. En effet, les sels peuvent retourner à la lithosphère via la sédimentation puisque les organismes marins qui utilisent le sel pour faire leur coquille, par exemple, meurent et retournent au fond de la mer. Le plus grand facteur qui fait fluctuer la salinité des océans et des mers est lié à son apport en eau douce et à l'évaporation de l'eau qui la compose. Il peut arriver qu'une mer se retrouve isolée de l'océan. Lorsque ces lagunes (étendues d'eau peu profondes isolées de l'océan par une mince bande de terre) ou ces mers reçoivent les minéraux des eaux de ruissellement, mais n'arrivent pas à se déverser dans l'océan à cause de l'évaporation, les sels s'accumulent à un point tel que l'eau peut atteindre son point de saturation. Cette eau très salée est plus dense, puisque pour un même volume, sa salinité fait augmenter sa masse. Il est donc plus difficile d'y couler. Ce phénomène est lié au principe d'Archimède et est causé par le fait que la masse volumique de l'eau salée est supérieure à la masse volumique de l'eau douce. 

La salinité est donc un facteur important à considérer lorsqu'on fait de la plongée sous-marine. Ainsi, plonger en eau douce ou en eau salée, ce n'est pas du tout la même chose. Non seulement la faune et la flore sont différentes, mais il est plus difficile de couler dans l'eau de mer que dans un lac, et ce, à profondeur égale. Les plongeurs sont donc obligés d'attacher des poids à leur ceinture pour pouvoir se donner la chance de couler. 

Les poissons aussi doivent s'adapter. Les poissons d'eau douce ont des fluides corporels plus concentrés en sels et minéraux que l'eau de leur environnement. Ils doivent donc évacuer une grande quantité d'eau pour éviter de se noyer. Pour les poissons d'eau salée, c'est exactement le contraire. Leur organisme est donc adapté pour évacuer le moins d'eau possible. 

Clique sur le bouton ci-dessous pour poursuivre au prochain chapitre.

Continuer   

2. Les glaces

2.1 Glaciers et banquises

Il y a une très grande différence entre le pôle nord et le pôle sud. En effet, l'Antarctique est une accumulation de glace issue d'une accumulation de précipitations sur un continent. C'est ce qu'on appelle un glacier. L'Arctique est simplement une eau qui a gelé et formé une couche de glace sur le dessus de la mer. C'est ce qu'on appelle une banquise. 


Le glacier

L'Antarctique ou le Groenland sont des inlandsis, c'est-à-dire des glaciers composés de couches de neige et de glace qui, comme elles ne fondent pas, s'accumulent et se compressent sur une île ou un continent. Ces glaciers sont vastes, épais et forment des gigantesques déserts de glace. Lors de la fonte d'un glacier, celui-ci perd graduellement des morceaux qui peuvent avoir une taille imposante et qui flottent et dérivent en suivant les courants marins. Ces morceaux de glace sont appelés des icebergs. 

On trouve aussi des glaciers au sommet de certaines montagnes de haute altitude (Cordillères des Andes, Himalaya, Rocheuses...). Ce sont alors des glaciers alpins. Ceux-ci «coulent» sur le flanc des montagnes jusqu'à ce qu'ils atteignent une ligne de fonte qu'on appelle moraine. En évaluant la distance qui sépare le glacier et la moraine, on peut évaluer si le glacier est en expansion ou si, comme c'est le cas actuellement pour plusieurs glaciers à travers le monde, les glaces perdent du terrain. 

Description

La banquise

L'Arctique est complètement différent. Au nord, on retrouve une banquise, soit une accumulation de glace plus ou moins dense qui flotte sur une mer ou un océan. Son épaisseur et sa superficie changent au gré des saisons. En effet, si une partie de la banquise du nord est permanente, une bonne partie de celle-ci ne gèle qu'en hiver. 

Description

2.2 Les glaces et le niveau de la mer

L'une des conséquences directes du réchauffement climatique est la fonte des glaces, autant au niveau des glaciers alpins que des banquises ou des inlandsis. Pour bien comprendre les conséquences de cette fonte, il faut d'abord comprendre la mécanique des glaciers. 


Comme on l'a dit, les glaciers sont des accumulations de glace compacte sur une certaine profondeur (pouvant atteindre 4 km !). Les forces engendrées par son propre poids sont monstrueuses. La glace de dessous est donc prise en tenaille entre les couches du dessus et le sol et ces forces changent ses propriétés. Ainsi, on peut retrouver de l'eau liquide malgré les grands froids et cette eau fait que le glacier « coule ». Il se déplace légèrement jusqu'à ce qu'il atteigne sa ligne de fonte, appelée moraine. On la reconnait aisément puisque le glacier y dépose toutes les roches et tout le sable qu'il a accumulés pendant sa longue et lente migration. Or, la fonte occasionnée par le réchauffement climatique augmente la quantité d'eau et ainsi, la vitesse de progression des glaciers. Lorsque la «coulée» atteint la mer, le sol ne supporte plus son poids. Le glacier se fracture et les blocs de glace partent à la dérive. C'est ainsi que naissent les icebergs. 

La glace, en fondant, se transforme en eau. Or, comme la banquise est déjà en grande partie immergée, sa fonte n'influence que très peu le niveau de la mer. Les glaciers, eux, sont sur terre et le ruissellement des eaux de fonte et le morcellement des glaciers en icebergs amènent de la nouvelle eau à la mer. C'est donc la fonte des glaciers qui représente un danger de crue pour les zones côtières, car c'est elle qui, à terme, élève le niveau des océans. 

Description

Description

En vérité, la fonte des glaciers représente un double risque de crues. La fonte de la glace crée des lacs autant à la surface qu'à l'intérieur même de la glace. Ces lacs qu'on appelle des lacs proglaciaires et qui peuvent représenter une quantité importante d'eau, sont retenus par la glace elle-même. Or, le volume de ces étendues d'eau augmente et si plusieurs d'entre eux se situent dans des zones peu peuplées, il n'en demeure pas moins que les glaciers alpins de l'Himalaya ou des Rocheuses peuvent quant à eux constituer un risque pour la population. En effet, qu'est-ce qui arrivera lorsque la glace ne sera plus en mesure de retenir toute cette eau ?

2.3 Les glaces et la salinité

On a parlé précédemment du lien qui relie la salinité et la densité de l'eau. Or, lors de la formation de la banquise, les sels sont retournés à la mer. L'eau des environs est donc plus salée, plus froide et donc, plus dense que l'eau de mer moyenne. 

Inversement, l'eau issue de la fonte des glaces est de l'eau douce. Le recul des glaciers lié au réchauffement climatique a donc une incidence importante sur la vie marine, mais aussi sur l'équilibre fragilisé lié au déplacement des eaux. C'est ce que nous verrons dans la prochaine section. 

Clique sur le bouton ci-dessous afin de poursuivre au prochain chapitre.

Continuer  

3. La circulation océanique

3.1 Les courants marins et les profondeurs des océans

Comme on l'a vu, les océans forment un ensemble plus grand et complexe. Le déplacement des eaux qui les composent est influencé par la présence des continents, la forme de leurs côtes et le relief des fonds océaniques. Les vents, la température de l'eau, le sens de rotation de la Terre et l'effet Coriolis, mais aussi par la salinité de l'eau et sa température sont aussi des facteurs qui affectent le mouvement de l'eau dans les océans. En réalité, la densité de l'eau varie selon sa température. Elle atteint sa densité maximale à 4℃ et diminue au fur et à mesure que sa température augmente. Cette tendance affecte la circulation océanique, puisqu'elle divise l'eau de surface, réchauffée par le Soleil et moins dense, et l'eau profonde, dont la température avoisine les 4℃ et qui est par conséquent plus dense. Entre les deux, on retrouve une zone où la température de l'eau change très rapidement. On appelle cette section la thermocline. 

Description

Comme nous le verrons dans le module sur l'atmosphère, les vents ne soufflent généralement pas dans une direction au hasard. Or, l'orientation des vents influence aussi le sens des courants marins dits de surface. Même si ces courants peuvent nous sembler sans importance, ils ont une grande influence sur notre climat. L'eau, durant l'été, se réchauffe plus lentement que l'air et inversement, se refroidit plus lentement en hiver. Ce phénomène fait que les régions en bordure de mer auront généralement des températures plus froides en été et plus chaudes en hiver alors que les régions à l'intérieur du continent auront de grandes variations de température entre les saisons estivales et hivernales. Les courants marins ont aussi une influence sur les températures moyennes. Prenons l'exemple de l'Amérique du Nord. Deux courants de surface influencent le climat de la côte-est américaine. Le premier, le Gulf Stream, prend ses eaux entre les Bahamas et la Floride et longe la côte vers le nord avant de bifurquer vers l'Europe. Il transporte avec lui l'énergie solaire accumulée au sud et réchauffe ce continent. Or, le climat québécois est quant à lui influencé par le courant du Labrador dont la source est située au nord du Québec et du Labrador. Il amène donc une eau beaucoup plus froide. C'est d'ailleurs ce qui explique que la température moyenne annuelle de la ville de Paris soit de 11,3 ℃ et que celle de Montréal soit de 6,4 ℃. Pourtant, la latitude de Paris est 3° plus au nord ! L'hiver prochain, dans les grands froids de nos régions, vous pourrez vous rappeler que la température moyenne annuelle de l'Alaska est de 10,6 ℃. En effet, les côtes de l'Alaska sont elles aussi frappées d'un courant chaud. 

Description

Si les courants forment cet énorme tourbillon, appelé vortex, dans l'Atlantique Nord, c'est en partie à cause des vents et en partie à cause de l'effet de Coriolis causé par la rotation de la Terre. Dans l'hémisphère Nord, ces vortex tournent dans le sens horaire. Un vortex semblable se trouve dans l'océan Pacifique Nord. Dans l'hémisphère sud, les vortex tournent dans le sens anti-horaire. On en trouve trois sur la planète, soit un dans l'océan Atlantique, un dans l'océan Pacifique et un dans l'océan Indien. 


Si on a parlé des courants de surface, qu'en est-il des eaux profondes ? Lorsqu'un courant d'eau chaude remonte vers le nord, logiquement, il perd sa chaleur. Lorsqu'elle se transforme en glace, l'eau libère le sel qu'elle contient dans la mer, augmentant ainsi la salinité des eaux environnantes. Or, rappelez-vous qu'une eau froide et salée est plus dense et a tendance à couler au fond de la mer. 
L'eau froide et très salée plonge et remonte seulement près des côtes.

Ce cycle a une grande importance pour la vie marine. En effet, en profondeur, l'eau se gorge de nutriments qu'elle remonte ensuite à la surface près des côtes. Ces nutriments sont une source de nourriture importante pour le plancton qui sont la source même de nourriture de l'ensemble des écosystèmes des zones côtières. 

Description

3.2 Le circulation thermohaline

Lorsqu'on combine les courants de surface et ceux en profondeur, on s'aperçoit en fait que ceux-ci forment une boucle qui fait le tour des océans. C'est ce qu'on appelle la circulation thermohaline. Ces courants ont une importance capitale puisqu'ils dictent le climat de bien des régions du monde. Ils permettent globalement de diminuer les écarts de températures entre les régions polaires et celles de l'équateur. Autrement dit, grâce à la circulation thermohaline, il fait plus froid à l'équateur et plus chaud aux pôles. 

Description

3.3 Gare au réchauffement climatique

Quand la glace fond, elle se transforme en eau froide, mais surtout, en eau douce. Le réchauffement climatique a donc une incidence directe sur la quantité d'eau qui provient de la fonte des glaciers et des banquises. Cette eau, froide et douce, dilue les eaux salées qui doivent plonger pour agir comme moteur de la circulation thermohaline. Se faisant, l'apport en eaux douces freine les courants qui amènent une fraîcheur aux régions équatoriales et une chaleur aux régions polaires. Si le Québec ne craint pas le froid, la situation est complètement différente en Europe, par exemple, où l'agriculture locale dépend d'un climat plus doux et où les bâtiments et les infrastructures ne sont pas adaptés aux hivers plus rigoureux. Ces transformations ont donc une incidence sur une grande partie de la population mondiale. 

Clique sur le bouton ci-dessous afin de poursuivre au prochain chapitre.

Continuer   

4. Les marées

4.1 La gravitation universelle

Pour bien comprendre ce qui se passe entre la Terre et la Lune, il faut d’abord maîtriser le concept de gravitation universelle. La gravitation universelle est la force responsable de l'attraction entre les corps qui possèdent une masse. Plus les masses sont grandes et plus cette force est grande. Comme les astres dont la Terre, le Soleil et la Lune ont de très grandes masses, leur attraction est considérable. Cette force gravitationnelle est également influencée par la distance qui sépare les masses. Si nous considérons l’influence de la Terre sur la Lune, on peut comprendre que la Terre attire la Lune vers elle et c’est pourquoi la Lune reste autour de la Terre sur une orbite qui a peu changé depuis des milliards d’années. Pourtant, la Lune aussi possède une masse, bien qu'elle soit largement inférieure à celle de la Terre, et elle attire donc elle aussi la Terre. 


Description

Description

La simulation ci-dessus vous permettra de voir l’effet de la force gravitationnelle entre Le Soleil, la Terre et la Lune. Sélectionnez les trois astres (Terre, Lune et Soleil) et faites fonctionner la simulation. Modifiez ensuite la masse du Soleil à 0,5 pour voir l’effet sur le système Terre-Lune. Faites la même chose pour 1,5 et 2,0. 

Les utilisateurs invités n’ont pas la permission d’interagir avec des questions intégrées.


4.2 Les effets terrestres de la gravité lunaire

Cette force de gravité lunaire a peu d'impact sur nos vies puisque la gravité terrestre est nettement supérieure. En effet, nous sommes beaucoup plus près du centre de gravité de la Terre et la planète a une masse bien plus grande que la Lune. Pourtant, la gravité lunaire a bel et bien un impact sur les mers. En effet, son attraction sur les molécules d'eau influence le niveau des océans et crée un phénomène qu'on appelle les marées.


Description

Étrangement, il y a deux marées hautes. L'attraction lunaire sur la partie la plus rapprochée de la Terre fait que les molécules d'eau qui s'y trouvent sont plus attirées que le centre de la Terre. Logiquement, elles se rapprochent et «bombent» ce côté, causant une marée haute. Pourtant, on constate aussi une marée haute au côté le plus éloigné de la Lune. À cet endroit, la distance entre les molécules d'eau et la Lune est plus grande que la distance Terre-Lune et la force qui s'applique y est donc plus petite. La Terre étant plus attirée que l'eau, celle-ci se retrouve plus éloignée de la Lune et cause une deuxième marée haute. La Lune met environ 28 jours à faire le tour de la Terre, mais c'est la rotation de celle-ci sur elle-même qui contribue au cycle des marées. En effet, comme la Terre tourne sur elle-même, elle ne montre pas la même face. Les deux marées se succèdent en suivant la rotation de la planète. 

4.3 Les marées gaspésiennes

Étudions les graphiques des niveaux de l'eau. Pour avoir les valeurs de différentes hauteurs des marées, vous pouvez consulter le site des tables des marées et courants du Canada

Description

Description

Description

Description

Description


Que remarque-t-on ? Pourquoi en est-il ainsi ? 

Les utilisateurs invités n’ont pas la permission d’interagir avec des questions intégrées.

Les utilisateurs invités n’ont pas la permission d’interagir avec des questions intégrées.

Les utilisateurs invités n’ont pas la permission d’interagir avec des questions intégrées.

Les utilisateurs invités n’ont pas la permission d’interagir avec des questions intégrées.

4.4 Le Soleil et les autres facteurs

Comme on l'a vu, la forme des côtes a une influence. Une baie ou un golfe comme le golfe St-Laurent crée un entonnoir qui amplifie l'effet des mouvements de l'eau. Les marées les plus hautes au monde se trouvent ainsi dans une baie du Nouveau-Brunswick. Le Soleil a aussi une influence importante sur les marées. Même s'il est très loin, notre étoile a une masse telle qu'elle a une certaine influence. Même si c'est la Lune qui a la plus grande influence, lorsque les trois corps sont parfaitement alignés et que les forces d'attraction de l'étoile et du satellite travaillent dans le même sens, l'amplitude des marées est forcément plus grande. Cette situation survient deux fois dans le cycle de 28 jours, soit lorsque la Lune est devant la Terre et lorsqu'elle est derrière. 

Description

Description


Description

Le Mont-St-Michel

Merveille médiévale, lieu de pèlerinage,  abbaye, prison, lieu à la fois touristique, historique et religieux, le Mont St-Michel au nord de la France est devenu avec le temps un emblème et même un incontournable du tourisme en France. Outre son architecture et son passé, une caractéristique de l'endroit est le fait qu'il est situé sur une île qui est reliée à la France par une route qui, au jour de grande marée (lorsque la Lune, le Soleil et la Terre sont alignés), est complètement immergée. L'île devient donc complètement isolée du continent. Tout autour, la Baie est asséchée lorsque la marée est basse et les piétons peuvent même traverser par le fond de la baie, mais gare aux sables mouvants, et surtout, gare à la remontée de la marée !  

4.5 Les phases de la Lune

La Lune ne se présente pas toujours sous la même forme. En vérité, la Lune, comme les planètes, ne produit aucune lumière. Si on peut la voir, c'est simplement parce qu'elle reflète la lumière du Soleil. Elle doit donc être éclairée pour pouvoir être aperçue de la Terre. Or, comme la Lune est ronde, on ne peut éclairer ses deux côtés en même temps. La forme de la Lune dépend donc uniquement de l'emplacement de la Lune et du Soleil par rapport à la Terre. Si la Lune est derrière la Terre, on ne peut voir que sa partie éclairée. C'est la pleine Lune. Si la Lune est devant la Terre, on ne voit que sa partie dans l'ombre. C'est la nouvelle Lune. Comme la Lune prend environ 28 jours pour faire le tour de la Terre, on peut voir l'ensemble des phases de la Lune en un mois. 

Description
Phases de la Lune


On peut cependant se demander pourquoi on peut voir la pleine Lune. En effet, si la Lune passe derrière la Terre, elle passera immanquablement dans l'ombre de celle-ci et, par conséquent, formera une éclipse lunaire. En vérité, l'orbite de la Lune forme un angle par rapport à l'axe Terre-Soleil. La plupart du temps, la Lune passera donc au- dessus ou en dessous du cône d'ombre de la Terre. Il en va de même pour les éclipses solaires et les nouvelles lunes. Il est très rare que la Lune soit directement alignée devant le Soleil et la plupart des éclipses sont partielles. On peut aussi se demander comment la Lune, beaucoup plus petite que le Soleil, peut cacher presqu'entièrement le Soleil lors des éclipses totales. En fait, la réponse à cette épineuse question réside dans la distance qui sépare les trois corps célestes. Ainsi, vous pouvez cacher la Lune avec votre pouce... qui est indiscutablement plus petit que la Lune. 

Description

Clique sur le bouton ci-dessous pour pouvoir compléter tes notes.

Continuer   

5. Synthèse

Astuce!

Tu veux réussir mieux ! Prends le temps de consigner dans le cahier de note l'ensemble de tes apprentissages. Tu auras ainsi un cahier non seulement ordonné, mais aussi imprimable. De plus, le fait de résumer, d'expliquer, de synthétiser la matière te permet de mieux l'assimiler. Ton temps d'étude en sera sans aucun doute réduit!

Important : Lorsque tu prends des notes dans ton cahier, tu dois toujours cliquer sur "enregistrer" pour les conserver. Une fois tes notes compilées, n'oublie pas de cocher la boite à côté de cette ressource afin d'avoir accès au test de validation de la station.

Voici ce que je retiens de la station 1