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Le chimiste danois Søren Sørensen introduit l’idée du “potentiel hydrogène” ou pH en 1893. Il s’agit d’une mesure du niveau d’acidité (ou de basicité) d’une solution.

Plus le pH est bas, plus la solution est acide. À l’inverse, plus le pH est élevé, plus la solution est basique. Lorsque la valeur du pH est précisément de 7, on dira que la solution est neutre.

Le niveau d’acidité, et donc le pH, est relié à la quantité d’ions H ⁺  par volume de solution. Les acides (pH inférieur à 7) ont une concentration en ions H ⁺  plus grande que celle en ions OH ^- . À l’inverse, les bases ont plus d’ions OH ^-  que d’ions H ⁺ . Enfin, une solution neutre possède des concentrations en ions H ⁺ et OH ^- égales.

L’échelle est logarithmique, c’est-à-dire diminution de 1 degré de pH sur l’échelle équivaut à une augmentation du niveau d’acidité d’un facteur 10.

Exemples :

• L’eau de mer, qui a un pH de 8, est 10 fois moins acide que l’eau pure, qui a un pH de 7.
• Le café, qui a un pH de 5, est 100 fois plus acide que l’eau pure (pH de 7).

Avec cette simulation, mesure le pH de diverses substances usuelles. 

En laboratoire, on peut mesurer le pH avec un indicateur universel, sous forme de liquide ou de papier, ou encore avec un appareil électronique appelé pH-mètre.

L’indicateur universel est en fait un mélange de différentes substances qui changent de couleur selon le pH. Le mélange prend une couleur particulière pour chacune des valeurs de l’échelle de pH.

Le pH-mètre est un appareil électronique qui fournit une mesure beaucoup plus précise du pH. Une électrode de verre est simplement trempée dans la solution dont le pH est inconnu. Pour s’assurer de la précision de la mesure, il doit être calibré avec des solutions commerciales dont le pH est connu.