L’Église catholique et les idéologies
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Cours: | Histoire du Québec et du Canada • 4e secondaire • 2022-2023 - Douance |
Livre: | L’Église catholique et les idéologies |
Imprimé par: | Visiteur anonyme |
Date: | vendredi 22 novembre 2024, 09:15 |
1. Introduction
Dans ce chapitre, tu seras amené à travailler la compétence 1 : Caractériser une période de l’histoire du Québec et du Canada. Plus particulièrement, tu établiras des faits historiques sur l’Église catholique en identifiant des acteurs historiques et en relevant des paroles.
Question d'enquête
Comment l’Église exerce-t-elle son influence et dans quelles sphères de la société? Cette influence fait-elle l’unanimité dans la société? Donne un exemple concret.
La production finale que tu devras réaliser dans ce chapitre prendra la forme d’un tableau dans lequel tu caractériseras l'influence de l'Église catholique et d'un tableau dans lequel tu détermineras si cette influence fait l'unanimité au sein de la population québécoise.
D’abord, tu devras comprendre quelle place joue l’Église catholique dans la société.
Ensuite, tu découvriras les trois idéologies dominantes de l’époque, c’est-à-dire les grandes idées défendues par des groupes de la société. À l’aide de documents historiques puis de vidéos, tu devras dégager les principales caractéristiques de ces idéologies.
Pour terminer, tu devras répondre à la question d’enquête en complétant les deux tableaux. Dans ta réponse, tu devras considérer les aspects de société.
2. La place de l'Église catholique dans la société québécoise
Après les Rébellions de 1837-1838, les autorités britanniques appuient l’Église catholique, qui lui était demeurée loyale. Ces autorités autorisent la création de nouveaux diocèses et l’établissement de communautés religieuses en provenance d’Europe et lui confient l’organisation d’une partie du système d’éducation. L’Église catholique prend dès lors une place de plus en plus importante dans la société. Un acteur incarne cette montée en puissance de l’Église québécoise : Monseigneur (Mgr) Ignace Bourget. Devenu évêque de Montréal en 1840, il est à la tête du diocèse le plus populeux du Canada et jouit d’une forte influence au sein du clergé. Partisan de l’ultramontanisme, il prône une Église moralement supérieure à l’État, dont le pouvoir s'exerce dans toutes les sphères de la société.
2.1. Les effectifs religieux
Constater la croissance de l’Église catholique à partir de 1840 en relevant des faits.
La seconde moitié du 19e siècle est marquée par la croissance du nombre des religieux. Au début des années 1840, l’Église catholique compte des effectifs religieux modestes, surtout lorsqu’on considère l’accroissement de la population dans cette décennie. Ils augmentent rapidement à partir de ce moment.
Mgr Bourget entreprend en 1841 et 1847 des voyages en France afin de recruter des membres de communautés religieuses prêts à venir s’installer au Canada. Ces démarches portent fruit et plusieurs communautés acceptent de prêter main-forte au clergé québécois. L’Église favorise également des fondations locales. On convainc des responsables laïcs d’organisations charitables de se transformer en communautés religieuses. Résultat : le Québec compte plus de 6500 religieuses à la fin du siècle, alors qu’il n’y en avait que 650 en 1850.
Le territoire de l'Église catholique s'agrandit et les diocèses se multiplient. Vers 1870, l'Église québécoise est à la tête de plus de 600 paroisses et missions. Les Oblats jouent un rôle important dans cette occupation religieuse du territoire. Ils s'occupent notamment des missions de Haute-Mauricie, du Témiscamingue, du Saguenay et de la Côte-Nord. L'objectif est la conversion des nations autochtones. On veut leur apporter christianisme et civilisation, deux notions que l'on considère alors équivalentes. Enfin, les colons qui s'installent sur de nouvelles terres à défricher sont également pris en charge par l’Église. On inaugure des « ministères de chantiers ». Des prêtres munis de raquettes et de chapelles portatives sont envoyés dans les camps de bûcherons.
Cahier de traces
2.2. L'Église catholique et l'éducation
Caractériser l’implication de l’Église catholique dans le système d’éducation en s’appuyant sur des faits.
Cahier de traces
Question 3 - Dégager des similitudes et des différences
Quelle différence peux-tu relever entre le système scolaire anglo-protestant et le système scolaire franco-catholique dans les documents 4 et 5?
Extrait du programme scolaire des écoles catholiques de la province de Québec en 1888
« L’enseignement de la religion doit tenir le premier rang parmi les matières du programme d’études et se donnera dans toutes les écoles. Les élèves doivent se conformer aux instructions du curé en ce qui regarde leur conduite morale et religieuse. »
Le programme comprend les matières suivantes : instruction morale et religieuse, langue française ou anglaise, écriture, mathématiques, géographie, histoire, dessin et connaissances usuelles.
Source : « Règlements du Comité catholique du Conseil de l’instruction publique », 1888 dans Paul de Cazes (ed.), Code de l'instruction publique de la province de Québec, Québec, J.O. Filtreau et Frère, 1888, p. 29-34, en ligne sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec, notice 0000065738.
Extrait du rapport de la commission des écoles protestantes de Montréal concernant les années 1847 à 1885
« Lors de l’adaptation d’un programme d’études pour les élèves jusqu’à l’âge mentionné, certaines matières de première importance ont retenu l’attention. Ceux-ci sont l'usage correct de la langue dans ses formes parlées et écrites - l'anglais d'abord, mais le français autant que possible - et la correcte tenue de comptes [...]. La géographie, l’histoire et les leçons d’objets, incluant également des éléments de sciences naturelles, occupent une place de second rang par rapport aux sujets déjà énumérés. De plus, la morale devrait être cultivée [...] par l'enseignement des Écritures [la Bible], des éléments de la moralité et des principes de la constitution et de la loi du Canada, de sorte que les enfants intelligents comprennent leurs relations avec l'État et qu’ils agissent en tant que bons citoyens. »
Source : Rapport de la commission des écoles protestantes de la ville de Montréal, 1847-1885, Montréal, McQueen & Corneil, 1886, p. 9, en ligne sur Archive.org. Traduction libre du Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social.
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2.3. L'Église catholique dans les institutions de santé et de charité
Caractériser l’implication de l’Église catholique dans l’aide aux personnes les plus démunies de la société en l’appuyant par des faits.
Au 19e siècle, les services sociaux et de santé sont sous la responsabilité d’organisations charitables privées ou religieuses. L’État intervient peu et souvent indirectement en se contentant de participer sous forme de subventions. L’État assure un secours direct à la population seulement en cas de catastrophe comme des épidémies (qui sont nombreuses au 19e siècle). Chez les anglophones, les institutions charitables sont plutôt le fait d’organismes et de groupes de citoyens ainsi que de la générosité financière de la bourgeoisie. Chez les francophones, hôpitaux et hospices sont depuis longtemps gérées par des communautés religieuses féminines.
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2.4. Le réveil religieux
Indiquer des faits qui illustrent la croissance de la pratique religieuse dans les années 1840 à 1896.
Un réveil religieux s’opère à partir des années 1840. L’Église catholique entame alors une vaste reprise en main sous la direction du puissant évêque de Montréal, Ignace Bourget. La pratique religieuse se renouvelle. Dans les paroisses rurales, les croix de chemin se multiplient. Les retraites religieuses connaissent une popularité croissante. On renoue avec la pratique du carême, soit une période de jeûne et de prière d’une durée de 40 jours observée avant la fête de Pâques. Les neuvaines, c’est-à-dire des prières à Dieu ou à un saint répétées pendant neuf jours consécutifs dans le but de faire exaucer un souhait ou de rendre hommage, connaissent également un regain. L’Église s’impose comme la principale institution d’encadrement de la vie sociale : elle encadre les pratiques sociales des croyants catholiques de leur naissance à leur mort.
Les efforts de renouvellement de l’Église portent fruit et on observe une montée des vocations. Les recrues sont nombreuses, surtout chez les femmes. Certaines sont attirées par la vie au sein d’une communauté religieuse, ce qui permet à beaucoup d’entre elles de disposer de plus d’autonomie et d’obtenir certaines formes de pouvoir. Ces femmes se dévouent à un idéal religieux et peuvent aussi être enseignantes, infirmières ou s’impliquer dans l’aide offerte aux personnes démunies. Il y a de nouveau un certain prestige dans la vocation religieuse et pour bien des Canadiens français, avoir un prêtre ou une sœur dans sa famille est un véritable honneur.
Cahier de traces
3. Les idéologies au Québec au 19e siècle
L’Église prend beaucoup de place dans la société québécoise du 19e siècle. Plusieurs encouragent le clergé à s’impliquer dans toutes les sphères de la société alors que d’autres remettent en question la portée de son influence. Trois idéologies se positionnent sur le rôle de l’Église catholique dans la société canadienne-française. Malgré les débats sur le rôle qu’occupe l’Église catholique, la religion catholique représente une des valeurs traditionnelles des Canadiens français.
Rappelle-toi que l’ultramontanisme, l’anticléricalisme et le nationalisme de survivance se développent dans un contexte où l’Église catholique étend son influence dans toutes les sphères de la société. Dans l’ensemble, les représentants des idéologies dominantes peuvent être en accord ou en désaccord sur le rôle de l’Église dans la société, mais ils ne remettent pas en question les fondements de la religion catholique ou l’existence des croyances religieuses.
Question 6 - Établir des faits
Pour chacune des idéologies, dégage une caractéristique par document. Quelle valeur ou quel principe est défendu par l’auteur?
Ultramontanisme
Extrait d’une lettre écrite par Monseigneur Ignace Bourget, évêque de Montréal, en 1875
« Non-seulement l’Église est indépendante [du politique], mais elle lui est même supérieure par son origine, par son étendue et par sa fin… [Le politique] se trouve indirectement mais véritablement subordonnée, car non-seulement elle doit s’abstenir de tout ce qui peut mettre obstacle à la fin dernière et suprême de l’homme, mais encore elle doit aider l’Église dans sa mission divine et au besoin la protéger et la défendre… »
Source : Ignace Bourget, « Lettre pastorale concernant la sépulture de Joseph Guibord, membre de l’Institut Canadien », 3 octobre 1875, p. 11, en ligne sur Archive.org.
Extrait d’un livre écrit en 1878 par le prêtre Louis-Philibert Paquin, professeur à l’Université d’Ottawa
« Il fallait assurément que le pontife romain [le pape], chef de toute l'Église, ne fût ni le sujet, ni même l'hôte d'aucun prince; mais qu'assis sur son trône, et maitre dans son domaine et son propre royaume, il ne reconnût de droit que le sien et pût, dans une noble, paisible et douce liberté, protéger la foi catholique, défendre, régir et gouverner toute la république chrétienne. »
Source : Louis-Philibert Paquin, De la souveraineté temporelle du pape par un soldat du pape, Montréal, J.B. Rolland & fils, libraires éditeurs,1878, p. 77, en ligne sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec, notice 0000104427.
Anticléricalisme
Homme politique, écrivain et journaliste, Louis-Antoine Dessaulles a rédigé de nombreux articles dans le journal L’Avenir.
« [...] malgré le progrès universel des idées démocratiques, le clergé presque en masse, de tous les pays, est stationnaire par instinct, immobile par calcul, rétrograde par nécessité, monarchiste par entêtement ou par intérêt. [...] Il fait aujourd’hui, ici et ailleurs, de la propagande sacrée dans des questions purement humaines. Il n’y a donc plus à délibérer. [...] Il faut combattre toutes les influences indues quelles que soient les idées ou les doctrines qu’elles représentent. »
Source : « Louis-Antoine Dessaulles, « La lutte entre le libéralisme et le despotisme », L’Avenir, 20 septembre 1849 », cité dans Yvan Lamonde (éd.), Louis-Antoine Dessaulles, Écrits, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, 1994, p. 115-116.
Extrait d’un article publié par le journaliste et auteur Arthur Buies en 1884
« La liberté de l'instruction publique! Voilà ce que nous voulons, et ce que le clergé ne veut concéder à aucun prix, et voilà pourquoi nous considérons le clergé comme l'ennemi naturel, instinctif des institutions, de l'esprit et de la science modernes. Nous voulons que l'instruction publique ne soit plus contrôlée par le clergé [...]. Que dans les matières purement, essentiellement spirituelles, le clergé ait un pouvoir et une autorité discrétionnaires, nous le concédons ; mais hors de là, rien, rien, si ce n'est la coopération à l'enseignement si le clergé la désire, car nous voulons que tout le monde soit libre d'enseigner. »
Source : Arthur Buies, « Article posthume », La Lanterne, 20 octobre 1884, p. 335-336, en ligne sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec, notice 0000192821.
Nationalisme de survivance
Extrait d’un article de journal publié en 1881 par le journaliste et auteur Jules-Paul Tardivel
« Et nous invitons nos lecteurs à nous [...] informer de toute atteinte portée aux droits de la langue française qui viendra à leur connaissance; [...]. Il faut affirmer nos droits partout et toujours, les affirmer avec courage et persévérance si nous voulons qu’ils soient respectés et conservés. [...] voilà ce que les Canadiens-français doivent faire en tout lieu et en toute circonstance. »
Source : Jules-Paul Tardivel, « La langue française », La Vérité, 14 juillet 1881, p. 4, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, notice 0000082819.
Extrait d’un article de journal publié en 1858
« Une chose forte et puissante nous a été léguée par nos pères; [...] cette grande chose, vous l’avez devinée, lecteur, c’est la Foi Catholique. [...] Au Catholicisme seul le peuple canadien est redevable de sa nationalité ; au Catholicisme seul le peuple canadien est redevable de tout ce qui lui est cher aujourd’hui, et pas à d’autres causes. »
Source : Auteur inconnu, « Demain », La Minerve, 23 juin 1858, p. 2, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, notice 0000328677.
Extrait de la biographie du curé François Pilote publiée en 1885
« Tout jeune, il avait compris que l'agriculture était notre sauvegarde, notre ancre de salut, la source la plus pure de notre prospérité nationale. [...] "Emparons-nous du sol!" fut toujours pour cet ami du laboureur une devise sacrée qu'il aimait à répéter dans ses nombreux écrits sur l'agronomie. »
Source : A. Béchard, M. L’abbé François Pilote curé de Saint-Augustin (Portneuf), Sainte-Anne de La Pocatière, Imprimerie de la Gazette des campagnes, 1885, p. 42, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, notice 0000180077.
Cahier de traces
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3.1. L'ultramontanisme
Définir
l’ultramontanisme
et identifier les acteurs qui le représentent.
Quoi?
La popularité de
Qui?
- Mgr Ignace Bourget, évêque de Montréal, puis Mgr Louis-François Laflèche, évêque de Trois-Rivières en sont les plus importants représentants.
-
Mgr Elzéar-Alexandre Taschereau,
évêque
de Québec, est à la tête d’une faction modérée qui préconise une approche plus terre à terre de
l’ultramontanisme .
La basilique-cathédrale Saint-Jacques-le-Majeur (renommée Marie-Reine-du-Monde en 1955) est une reproduction, à plus petite échelle, de la Basilique Saint-Pierre-de-Rome au Vatican. Sa construction est amorcée en 1870 à l’initiative de l’évêque Ignace Bourget et elle est inaugurée en 1894.
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3.2. Libéralisme et anticléricalisme
Définir
l’anticléricalisme
et identifier les acteurs qui le représentent.
Quoi?
Qui?
- Sur la scène politique, le Parti rouge, héritier radical du Parti patriote qui disparait en 1838, s’en fait le porte-voix. Ses membres défendent entre autres diverses réformes démocratiques et la
séparation de l’Église et de l’État.
- L’Institut canadien est fondé en 1844 par des jeunes intellectuels libéraux. Désireux de répandre les idées libérales et anticléricales, ses membres organisent des conférences, entretiennent une
librairie et mettent en place un lieu d’échange intellectuel libre. L’institut canadien de Montréal cède à la pression de l’Église catholique et cesse ses activités en 1885.
-
Le journaliste et auteur Arthur Buies consacre l’essentiel de sa vie à écrire des textes sur des sujets variés, passant de la politique à la géographie et aux récits de voyage. Membre de l’Institut canadien à partir de 1862, il écrit aussi des essais
polémiques et fonde plusieurs journaux dans lesquels il défend le républicanisme et la laïcité.
-
Avant tout connu pour ses textes qui soutiennent le
libéralisme
et
l’anticléricalisme, Louis-Antoine Dessaulles est aussi seigneur, politicien et fonctionnaire. Il dirige l’Institut canadien de Montréal dans les années 1860 et prend activement part au débat qui oppose les libéraux au clergé catholique.
Ce journal, qui parait de septembre 1868 à mars 1869, est écrit et publié par Arthur Buies. Celui-ci y tient des propos assez virulents au sujet de l’Église catholique et du clergé.
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3.3. Le nationalisme de survivance
Définir le nationalisme de survivance et identifier les acteurs qui le représentent.
Quoi?
Le nationalisme de survivance émerge au Bas-Canada à partir de 1840. Cette idéologie fait la promotion de la nation canadienne-française. Pour ce faire, elle cherche à mettre en valeur et préserver les traits culturels qui la caractérisent : la religion catholique, la langue française ainsi que le mode de vie rural et agricole. Au sein de l’élite, la popularité du nationalisme de survivance est entre autres due au fait qu’il s’arrime bien aux idées de l’ultramontanisme qui veut notamment que l’Église soit supérieure à l’État.
Plusieurs oeuvres du peintre Cornelius Krieghoff représentent la vie quotidienne en milieu rural au Bas-Canada.
Qui?
Certains membres de l’élite canadienne-française, dont :
-
L’homme politique Louis-Hippolyte LaFontaine est parmi les premiers représentants du nationalisme de survivance. Il ne conteste pas les mesures d’assimilation adoptées par les autorités britanniques, mais il cherche plutôt le moyen de préserver les intérêts
des Canadiens français à l’intérieur même de ce système politique.
-
Le journaliste et auteur Jules-Paul Tardivel est reconnu comme un fervent défenseur de la nation canadienne-française. Il fait la promotion d’une société soumise à l’autorité de l’Église catholique et de la liberté de la presse par rapport aux partis
politiques.
-
Honoré Mercier est premier ministre du Québec de 1887 à 1891. Le gouvernement qu’il dirige favorise notamment l’Église catholique, l’agriculture et la colonisation. Défenseur de la nation canadienne-française, il se démarque de ses prédécesseurs en revendiquant
davantage d’autonomie pour la province vis-à-vis du gouvernement fédéral.
Cahier de traces
Les œuvres patriotiques
Cahier de traces
4. Retour sur la question d'enquête
Question d'enquête
Comment l’Église exerce-t-elle son influence et dans quelles sphères de la société? Cette influence fait-elle l’unanimité dans la société? Donne un exemple concret.
Tu as terminé la lecture et les activités d’apprentissage du chapitre sur l'Église catholique et les idéologies. Reviens sur la question d’enquête qui t’était proposée au début. Relis l’hypothèse que tu avais formulée. Était-elle juste? Y a-t-il des éléments de réponse que tu avais mis et que tu corrigerais ou que tu complèterais? Si oui, lesquels?
Cahier de traces
Réponse à la question d'enquête
Il est maintenant temps de formuler une réponse plus complète à la question d’enquête qui a été posée au début du chapitre. Pour répondre à cette question, utilise les notes que tu as prises dans ton cahier de traces et les données du chapitre.
1
Comment l’Église exerce-t-elle son influence et dans quelles sphères de la société?
- Dans la colonne de droite, indique les numéros des documents du chapitre qui sont liés à chacun des aspects de société (social, culturel, politique). Inclus les documents de l’introduction.
2
Cette influence fait-elle l’unanimité dans la société? Donne un exemple concret en lien avec un des aspects de société.
- Appuie ta réponse sur un des documents du chapitre et précise son numéro dans la colonne de droite.
Grille d'évaluation pour la question d'enquête
Critères d’évaluation :
- Représentation cohérente d’une période de l’histoire du Québec et du Canada
- Utilisation appropriée des connaissances
Voici la grille d’évaluation que ton enseignant utilisera pour corriger ta réponse à la question d’enquête.
5. Révision
Visionne les explications d'un enseignant sur les éléments les plus importants du chapitre.