Le Québec dans le monde
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Cours: | Lavigne - Histoire du Québec et du Canada • 4e secondaire • 2022-2023 - Adapté |
Livre: | Le Québec dans le monde |
Imprimé par: | Visiteur anonyme |
Date: | dimanche 24 novembre 2024, 20:47 |
1. Introduction
Les crises du pétrole des années 1970 marquent la fin des « Trente Glorieuses » et elles engendrent une augmentation du prix de l’essence à l’échelle mondiale. Dans la foulée de cette crise énergétique, le coût de la vie et le taux de chômage croissent, ce qui entraine un ralentissement de la croissance économique dans la plupart des pays occidentaux. Dès le début des années 1980, cela provoque une récession au Québec, au moment où la population affronte les défis économiques que pose la mondialisation.
Alors que les compagnies étrangères font davantage de concurrence aux entreprises québécoises, certaines entreprises québécoises s’adaptent en tirant profit des accords qui favorisent le libre-échange. Des difficultés économiques touchent plusieurs entreprises qui exploitent et qui transforment les ressources naturelles, incitant de nombreux travailleurs québécois à se tourner vers des emplois du secteur tertiaire.
Dans les années 1990 et 2000, deux autres récessions économiques frappent le Québec, qui compose aussi avec une augmentation de sa dette. Pour réduire le poids de cette dette, de plus en plus de politiciens proposent des coupes budgétaires qui nécessitent de limiter l’intervention de l’État québécois.
Comment la mondialisation et le néolibéralisme prennent-ils forme au Québec? Est-ce que ces changements économiques et politiques remettent en question l’héritage de la Révolution tranquille? Quels sont les impacts de ces changements dans les régions les plus éloignées du Québec?
En route vers la réussite
À la fin du chapitre, tu mettras en pratique la compétence 1 du programme d’histoire du Québec et du Canada (Caractériser une période de l’histoire du Québec et du Canada) à travers l’étude des effets de la mondialisation sur l’économie et l’État québécois. Tu pourras utiliser le guide conçu pour t’aider à comprendre les différentes étapes nécessaires pour répondre rigoureusement à une question de compétence 1.
2. La mondialisation de l’économie et le Québec
Depuis la Seconde Guerre mondiale, la continentalisation de l’économie renforce les relations économiques entre le Canada et les États-Unis. Dans les années 1980, ces deux pays intensifient leurs échanges commerciaux par l’entremise du libre-échange, une politique économique qui englobe le Mexique à partir des années 1990.
En plus de s’intégrer au vaste marché de l’Amérique du Nord, l’économie québécoise s’adapte également à la mondialisation de l’économie, un phénomène qui s’accélère de manière exponentielle à la fin du 20e siècle. La fin de la guerre froide en 1991 contribue en partie à cette accélération puisque de nombreux pays abandonnent le communisme et adhèrent au capitalisme, ouvrant leur économie au commerce international.
Le « Québec inc. »
L’Accord de libre-échange nord-américain soutient la croissance des entreprises québécoises dans plusieurs secteurs de l’économie. Le commerce international participe donc au renforcement du « Québec inc. », une expression qui désigne les grandes entreprises québécoises de la deuxième moitié du 20e siècle.
Quelques exemples d’entreprises du « Québec inc. »
Entreprises | Secteurs | Entrée en bourse | Acquisition par une autre entreprise |
---|---|---|---|
Air Transat | Transport aérien | 1987 | - |
Alcan | Aluminium | Avant 1945 | 2007 : vente à Rio Tinto |
Bombardier | Avions et trains | 1966 | 2020 : vente des divisions d’avions commerciaux à Airbus et de trains à Alstom |
CGI | Informatique | 1998 | - |
Cirque du Soleil | Arts et divertissement | - | 2020 : vente à Catalyst Capital |
Domtar | Pâtes et papiers | Avant 1945 | 2021 : vente à Paper Excellence |
Jean Coutu | Pharmacies | 1986 | 2018 : vente à Métro |
Métro | Alimentation | 1986 | - |
Québecor | Médias et télécommunications | 1972 | - |
Rona | Produits de quincaillerie et matériaux de construction | 2002 | 2016 : vente à Lowe's |
Source : Information compilée par le Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social.
Plus souvent dirigées par des francophones qu’auparavant, les entreprises du « Québec inc. » sont aussi plus nombreuses à faire leur entrée en bourse depuis les années 1980. Ces entreprises peuvent ainsi vendre des actions sur les bourses de Montréal, de Toronto ou de New York et s’appuyer sur les investissements des actionnaires pour soutenir leur croissance.
En plus d’accroitre leur présence sur les marchés boursiers, les entreprises québécoises continuent de profiter du soutien des sociétés d’État dans le domaine financier. Par exemple, la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) investit dans les entreprises de la province en achetant leurs actions à la bourse. Le « Québec inc. » bénéficie aussi du soutien d’Investissement Québec, une société d’État créée en 1998 pour inciter les investisseurs à financer les entreprises du Québec.
Malgré leur présence accrue sur les marchés boursiers et le soutien des institutions financières gouvernementales, les entreprises québécoises traversent parfois des difficultés économiques. Ces difficultés peuvent mener à la vente de ces entreprises à des investisseurs étrangers, comme en témoignent la vente d’Alcan en 2007 et la vente de plusieurs divisions de Bombardier en 2020.
Place en ordre chronologique les ententes de libre-échange dont fait partie le Canada depuis 1980.
Extrait d’un article de journal
« Le président américain George Bush, le président mexicain Carlos Salinas de Gortari et le premier ministre Brian Mulroney signeront l’Accord de libre échange nord-américain dans leurs capitales respectives le 17 décembre prochain. »
Source : Auteur inconnu, « Mulroney signera l’accord à Ottawa », La Tribune, p. 1, en ligne sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec, notice 0004875943.
Extrait d’un site web gouvernemental
« L’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) est un accord de libre-échange entre le Canada et 10 autres pays de la région Asie-Pacifique : l’Australie, Brunéi, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam. »
Source : Affaires mondiales Canada, « L’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste », international.gc.ca, dernière mise à jour le 31 décembre 2020, page consultée le 8 janvier 2021.
Extrait d’un article de journal
« [Signé] le 2 janvier dernier par le président Ronald Reagan et le premier ministre Brian Mulroney, l'accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis a été adopté hier après-midi par le Sénat et a immédiatement reçu la sanction royale. »
Source du texte : Michel Vastel, « Le libre-échange entre en vigueur », Le Devoir, p. A1, en ligne sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec, notice 0005226335.
Indique deux conséquences sur l’économie québécoise de l’application des accords de libre-échange des années 1980 et 1990 au Canada.
Extrait d’un rapport gouvernemental publié en 1999
« Au 1er rang en 1998 avec une valeur de 5,7 milliards de dollars, les exportations d’équipement et de matériel de télécommunication [du Québec vers les États-Unis] connaissent une croissance rapide. Passant de 1,0 milliard de dollars en 1988 à 3,0 milliards en 1991, les ventes d’équipement et de matériel de télécommunication [...] [poursuivent] leur progression avec vigueur jusqu’en 1998. »
Source : Institut de la statistique du Québec, Commerce extérieur du Québec 1981-1998 - Étude spéciale : Les effets de l’ALE et l’ALENA sur les économies canadienne, québécoise et américaine, Publications du Québec, Québec, 1999, p. 74, en ligne sur Banque de données des statistiques officielles sur le Québec.
Statistique uniquement pour le Québec
« De 17,2 milliards de dollars en 1988, les exportations québécoises aux États-Unis s’élèvent à 47,8 milliards en 1998, pour une augmentation annuelle moyenne de 10,8 %. »
Source du texte et des données : Institut de la statistique du Québec, Commerce extérieur du Québec 1981-1998 - Étude spéciale : Les effets de l’ALE et l’ALENA sur les économies canadienne, québécoise et américaine, Québec, Publications du Québec, 1999, p. 73, en ligne sur Banque de données des statistiques officielles sur le Québec.
3. Le Québec à l’ère du néolibéralisme
Dans la foulée de la crise énergétique des années 1970, de nombreux pays occidentaux traversent une récession dès le début des années 1980. Au Québec, le ralentissement de la croissance économique se traduit par une augmentation rapide du taux de chômage, qui passe d’environ 10 % en 1980 à plus de 15 % en 1982. Une hausse marquée de l’inflation caractérise également cette récession, ce qui engendre une augmentation du prix des biens et des services ainsi qu’un accroissement de la dette du Québec. Pour affronter la récession, le gouvernement de René Lévesque diminue les salaires des travailleurs de la fonction publique et il augmente la charge de travail des enseignants et des infirmières.
Au début des années 1990, une autre récession accentue la croissance de la dette du Québec. Cet endettement préoccupe de plus en plus les politiciens québécois, qui craignent que le poids de la dette soit trop élevé par rapport à la taille de l’économie québécoise.
La dette publique découle principalement des emprunts effectués par l’État québécois pour financer ses investissements et ses dépenses. Les économistes présentent souvent cette dette en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), qui représente la valeur des biens et des services produits au sein de l’économie québécoise.
Pour réduire la dette du Québec, les gouvernements du Parti québécois et du Parti libéral coupent tour à tour dans les dépenses publiques. Les coupes budgétaires passent notamment par une diminution de la taille de la fonction publique et du financement des programmes sociaux, dont le poids économique augmente rapidement depuis les années 1960. Ces politiques s’inspirent du néolibéralisme, une nouvelle forme de libéralisme qui soutient que la prospérité se fonde sur la recherche du profit individuel et la limitation de l’intervention de l’État dans l’économie. En rupture avec le keynésianisme, le néolibéralisme engendre une redéfinition du rôle de l’État dans plusieurs pays occidentaux, voire une remise en question des principes de l’État-providence.
À partir des années 1990, les politiques néolibérales du gouvernement provincial engendrent des coupes budgétaires en éducation, en santé et dans les services sociaux. Ces coupes limitent notamment le nombre de professionnels dans les écoles, le remboursement de plusieurs médicaments et les places d’hébergement au sein d’établissements comme les hôpitaux psychiatriques.
Dans les années 2000 et 2010, les gouvernements libéraux de Jean Charest et de Philippe Couillard effectuent des coupes en ralentissant l’augmentation des dépenses dans les programmes des ministères québécois.
L’austérité budgétaire engendre également la privatisation de plusieurs soins de santé, ce qui les exclut de l’assurance maladie et qui contraint la population québécoise à payer pour recevoir ces soins. Dans l’ensemble, l’accès aux services publics devient plus difficile puisque le gouvernement québécois ne remplace pas de nombreux employés du secteur public qui prennent leur retraite.
Le néolibéralisme ouvre la voie à une redéfinition du rôle de l’État québécois, dont l’administration exige de maximiser les revenus et de minimiser les dépenses, une gestion semblable à celle de l’entreprise privée. L’État québécois conserve toutefois plusieurs caractéristiques de l’État-providence puisque le gouvernement provincial continue d’intervenir dans l’économie et la société. Plusieurs sociétés d’État évitent aussi la privatisation, ce qui permet entre autres à Hydro-Québec de fournir de l’électricité abordable à travers la province. Le maintien de l’État-providence au Québec dépend aussi de la population québécoise qui manifeste son désaccord lorsque le gouvernement provincial annonce des coupes budgétaires.
Explique comment un objectif économique de l’État québécois limite son engagement dans les programmes sociaux entre 1980 et 2000.
- L’état de la dette du Québec
- L’objectif économique de l’État québécois
- L’impact sur les programmes sociaux
Article d’opinion publié en 1998
« La demande de soins va continuer d’être à la hausse, principalement à cause du vieillissement de la population, alors que les ressources du système public de santé ne pourront pas être augmentées. Elles subiront en fait de nouvelles coupures d’ici à ce qu’on parvienne au déficit zéro [...]. Après trois années du plan [d’élimination] du déficit, il y a des signes inquiétants de la détérioration de la situation financière du réseau des établissements. [...] On constate que depuis 1995-1996, l’effort de coupures budgétaires demandé au secteur de la santé et des services sociaux totalise 1,9 milliard. »
Source : Denis Bédard, « Un « fonds-santé » avant de privatiser : Une solution à considérer avant d'ouvrir le système au secteur privé », Le Soleil, 4 février 1998, p. B9, en ligne sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec, notice 0004878815.
Citation de Bernard Landry, ministre des Finances, expliquant les objectifs budgétaires du gouvernement en 1996
« Au chapitre des finances, [...] nous devons éliminer le déficit [annuel, qui fait augmenter la dette du Québec]. Une loi viendra encadrer étroitement ce plan d'élimination du déficit et obligera, par la suite, le gouvernement à maintenir son budget en équilibre. [...]
En effet, le financement de la dette entraîne pour l'économie des conséquences tragiques: plus le gouvernement s'endette, moins il reste d'épargne disponible pour les projets [...].
La loi fixera tout d'abord le rythme d'élimination du déficit. De 3 275 000 000 $ cette année, le déficit sera ramené à 2 200 000 000 $ en 1997-1998, puis à 1 200 000 000 $ en 1998-1999. Et, l'année suivante, [...] notre déficit sera précisément rendu à zéro. »
Source : Bernard Landry, « Discours sur le budget », 9 mai 1996, Journal des débats de l'Assemblée nationale, 35e législature, 2e session, vol. 35, no. 19, en ligne sur Assemblée nationale du Québec.
L’économie sociale face au néolibéralisme
Au moment où le néolibéralisme encourage la compétition entre les individus, de nombreux Québécois collaborent pour stimuler le développement de l’économie sociale. Cette partie de l’économie se compose d’entreprises qui cherchent à combler les besoins de la collectivité plutôt qu’à maximiser leur profit.
Au Québec, ce type d’entreprises existe depuis le 19e siècle, époque à laquelle débutent le mouvement coopératif et la création des caisses populaires par Alphonse Desjardins. À partir des années 1990, la population québécoise compte sur les entreprises d’économie sociale pour s’adapter au néolibéralisme et pour combler des besoins que le secteur public ne peut pas satisfaire.
À la fin des années 1990, le gouvernement québécois reconnait l’importance de l’économie sociale et il élabore une série de politiques pour appuyer son développement. Par exemple, le gouvernement de Lucien Bouchard crée un réseau de centres de la petite enfance, des entreprises d’économie sociale qui offrent des services de garderie et d’éducation à faible coût. L’économie sociale compte aussi sur les coopératives d’habitation et les entreprises d’insertion, qui tentent respectivement d’offrir des logements abordables et de faciliter l’accès au marché du travail des personnes en situation de vulnérabilité. Malgré l’appui du gouvernement provincial, l’économie sociale ne remplace pas les programmes sociaux mis en place durant la Révolution tranquille, qui continuent de subir les coupes budgétaires au-delà des années 2000.
4. Les régions du Québec et la dévitalisation de localités
Depuis le 19e siècle, l’exploitation des ressources naturelles et la transformation des matières premières soutiennent la croissance économique de multiples régions du Québec. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les secteurs primaire et secondaire propulsent d’ailleurs le développement économique de régions éloignées comme l’Abitibi-Témiscamingue, le Nord-du-Québec, la Côte-Nord et la Gaspésie. À partir des années 1970, le ralentissement de ces secteurs économiques amorce la dévitalisation de localités au sein de certaines régions du Québec.
La dévitalisation de localités découle principalement du déclin industriel et de la décroissance démographique.
De plus en plus de Québécois quittent donc les régions éloignées pour les grandes villes et leur banlieue, dont la population continue d’augmenter en fonction de l’étalement urbain. Pour tenir compte de ces changements démographiques, l’État québécois modifie la carte électorale en ajustant le poids politique des régions urbaines et rurales. Le retrait de circonscriptions en Mauricie, au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie engendre une diminution de leur poids politique puisqu’il implique la perte d’un député à l’Assemblée nationale. La diminution du poids politique de ces régions représente ainsi une autre conséquence de la dévitalisation, un phénomène qui continue de préoccuper de nombreuses communautés à travers le Québec.
5. Les relations internationales du Québec et les missions de l’armée canadienne
En tant que représentant de la nation québécoise, le gouvernement provincial revendique le droit d’entretenir des relations avec d’autres pays et d’être représenté au sein d'organisations internationales en lien avec les enjeux qui touchent à ses champs de compétence.
À partir des années 1980, le Québec s’appuie d’abord sur les accords de libre-échange signés par le Canada pour prioriser le volet économique de ses relations internationales. Il participe également à des missions économiques qui rassemblent des politiciens, des fonctionnaires et des entrepreneurs. Qu’elles se déroulent au Mexique, en Europe ou en Chine, ces missions visent à défendre les intérêts économiques de la province à l’étranger et à stimuler les échanges commerciaux du Québec à l’échelle mondiale.
Par l’entremise de sa délégation à l’étranger, le gouvernement québécois continue aussi d’entretenir les volets politiques et culturels de ses relations internationales. La province cherche à affirmer son identité en tant que société distincte auprès de différentes instances où elle peut siéger à titre d’observateur. Elle est notamment représentée à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et à l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).
Quelques exemples de missions du Québec à l’étranger
Les missions de l’armée canadienne
Les Forces armées canadiennes contribuent notamment à des missions de paix en fournissant de nombreux effectifs aux contingents militaires de l'Organisation des Nations unies. Aussi nommés Casques bleus, ces contingents cherchent principalement à protéger les populations civiles et à assurer la sécurité dans les zones de conflit. Dans les années 1990, des soldats canadiens participent ainsi aux interventions des Casques bleus dans les Balkans, en Somalie et au Rwanda.
Le 11 septembre 2001, des attentats perpétrés par l’organisation terroriste Al-Qaïda entrainent l’effondrement des tours du World Trade Center à New York et la mort d’environ 3000 personnes aux États-Unis. À la suite de ces attentats, l’armée canadienne réduit les effectifs dédiées aux missions de paix pour prioriser ses opérations militaires en Afghanistan. Aux côtés des forces américaines et britanniques, l’armée canadienne amorce sa mission de guerre en Afghanistan (2001-2014) pour capturer les responsables des attentats et pour démanteler le réseau d'Al-Qaïda.
Les documents 10 et 11 présentent des missions à l’étranger de l’armée canadienne. Indique une similitude et une différence entre les missions de paix et les missions armées.
Extrait d’un article de journal
« Le lieutenant-colonel Pierre Desjardins commande les Casques bleus canadiens en Bosnie-Herzégovine centrale. Des éléments du 22e Régiment, auquel il appartient, et du 12e Régiment blindé, un autre régiment francophone. “Notre mandat est essentiellement d’escorter les convois d’aide humanitaire vers Sarajevo et la région, a-t-il indiqué. [...] Ce que nos deux compagnies font actuellement à Sebrenica (une enclave où sont encerclés par les Serbes 30 000 Musulmans), c’est de la protection de civils [...]. On essaie de maintenir un havre de paix relative là-bas.” Un autre “complément de mandat”, note-t-il, est l’escorte de travailleurs locaux, qui réparent des routes, ou des dégâts sur les installations publiques comme l’électricité, le téléphone, etc., à Sarajevo et ailleurs. »
Source : Denis Arcand, « C’est lui le “vrai boss” », La Presse, 6 juin 1993, p. A1, en ligne sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec, notice 0000082812.
Extrait d’un article de journal
« Depuis le début de la mission en 2002, 157 soldats canadiens ont trouvé la mort en Afghanistan, tandis que 600 autres ont été blessés. [...] Les militaires canadiens ont chassé les insurgés de [Ma’sum Ghar] en 2006 à la suite de dures batailles [...] La plupart des opérations de combat importantes du Canada dans la région sont partie de Ma’sum Ghar, une cible populaire pour les roquettes et les mortiers de l’ennemi. Les attaques étaient si fréquentes que les soldats ont érigé il y a quelques années une pancarte pour indiquer le nombre de jours sans assaut. »
Source : La Presse canadienne et l’Agence France-Presse, « Le Canada en Afghanistan : point final à neuf ans de combats », Le Devoir, 6 juillet 2011, p. A1 et A8, en ligne sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec, notice 0005226335.
6. En route vers la réussite
Dans cette section, tu devras répondre à une question de compétence 1 dans une vidéo interactive.
- Prends d’abord connaissance des consignes.
- Puis, revisite le guide de la compétence 1 pour te rappeler les étapes importantes.
- Finalement, complète la vidéo interactive pour répondre à la question.
- Prends une capture d’écran de ta réponse pour l’insérer dans le cahier de traces.
En route vers la réussite - La situation des régions du Québec à partir de 1980
Consignes
Au cours des années 1980, le secteur tertiaire continue de prendre de l'expansion au sein de l’économie québécoise. Ainsi, l'exploitation des ressources naturelles (secteur primaire) et la transformation des matières premières (secteur secondaire) perdent de leur importance dans plusieurs régions de la province.
Décris le phénomène socioéconomique survenu dans certaines régions du Québec à partir de 1980.
Cahier de traces
Conseil techno
Dans le module interactif, consulte la section « Capture d'écran » pour te familiariser avec cette technique.
Grille d'évaluation
Critère d’évaluation
- Représentation cohérente d’une période de l’histoire du Québec et du Canada
7. Révision
Visionne les explications d'un enseignant sur les éléments les plus importants du chapitre.